Rang : Arcanien/Arcanienne Crédit Avatar : Audelade Date d'inscription : 12/08/2020 Messages : 189Double Compte : Valion Lameblanche, Xion, Qilin Lù, Rao Liens vers la fiche : Parlons de moi Parlons encore un peu de moi Elément : Métier : Chef du clan Hawke & vassal du Keiser Inventaire : 4720 Ŧ. ꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂꕂ ▼ Equipement ▼
↣ Bonus d'endurance : +7 [18] ↣ Dégâts de mêlée : +8 [11] ↣ Réduction des dégâts en parade : [6]
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Brisielle & Markus ...un souffle funeste... La peur est brume de sensation
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J'avale le dernier morceau de chair sur mon os et jette négligemment celui-ci à côté. Il est pas impossible qu'un peu de graisse coule dans le mouvement sur la jolie tunique bleue. Mais qui s'y intéresse, franchement ? Un murmure tente de percer jusqu'à mes oreilles. Je crois qu'il commence par "Monsieur Hawke", du coup c'est à peine si j'entends la suite.
La noblionne dit qu'elle a manqué d'air. Ben voyons. J'étouffe toute l'indifférence que ça me cause pour afficher un air compatissant. Malgré ma grosse barbe et mes petits yeux, ça devrait donner un rendu correct. Le drame arrive avec sa demande. Cette fois je fournis un effort monstre pour me retenir de rire. Et je tiens le coup, j'en suis relativement fier. Ma voix grave prend un ton compréhensif.
« Bien sûr. Si ce n'est que ça, je ne vous mets plus ce vilain sac. »
Des dizaines de personnes se sont retrouvées avec un sac sur la tête sous ma garde. Aucune n'en est morte. Alors quoi, c'est parce qu'elle est toute maigre que ça lui cause autant de problèmes ? La seule autre explication étant qu'elle se fout royalement de ma gueule.
Mes iris ciel se posent sur Ren, qui l'observe toujours. Sans être guérisseuse, elle s'avère nettement plus douée que moi dans le domaine. Ce qui n'est guère compliqué. Aucun commentaire de sa part. Moi je sens la chieuse qui cherche un peu de confort. Signe que la situation échappe complètement à sa raison. Je devrais la mettre avec ses gens terrifiés ou enragés afin qu'elle réalise.
Au fond, peu importe. Genou posé à terre, j'attrape le sac de toile et en déchire une longue bande, que je lui noue autour des yeux. J'essaie de trouver un bon compromis entre serré et pas trop, mais je suis pas très adroit avec mes grands doigts.
« Voilà, c'est mieux ? »
Un léger rire file de ma gorge en me relevant. Amusé, joyeux, il sonne presque avec bienveillance. D'un signe, j'invite la chasseresse à se relever. Le métal de mes bottes cliquète quand nous nous éloignons. D'un coup d'œil vers la femme toujours privée de sa vue, je m'assure de son état. Et de la distance qui nous sépare. Suffisante pour étouffer nos paroles.
Je reviens avec quelque chose soigneusement enfermé dans le creux de ma main. Il s'agit d'une plante locale. Arrivée à hauteur de la demoiselle, j'adopte la position précédente. Je me suis placé assez près, elle peut entendre ma respiration. Mon bras libre se prépare à saisir sa nuque en cas de résistance, mais l'effet de surprise devrait suffire. J'ouvre ma paume et laisse glisser le pétale de MistyMind sur le bout de mes doigts gantés. Puis j'effleure brusquement ses narines avec.
« Allez, faites de beaux rêves Brisielle. Nous serons arrivés à votre nouvelle demeure quand vous vous réveillerez. »
Je retiens un froncement de sourcil à la vue de son manque de délicatesse. Que dis-je ? A la vue de son manque cruel de savoir vivre. C'était même davantage un air de dégoût que je gardais pour moi. Franchement, je crois que cet homme était le stéréotype des "sauvageons". Moi qui n'aimais pas tellement les nommer ainsi, pour lui, je ferais sans doute une exception.
Quoi qu'il en soit, mon petit manège portait ses fruits et cette fois-ci, c'était un sourire satisfait qui se faisait invisible. Le voir ainsi m'offrir une mine compatissante était la cerise sur le gâteau, je ne m'attendais pas à une victoire si grande. Jouer les fragiles quand nous sommes pris en otage, voilà une belle stratégie. C'était sans compter sa fourberie.
Mon regard noisette le suit, une lueur interrogative au fond des yeux et sur mes traits. Qu'allait-il faire encore ? Je l'observe, lui et ses gestes en fronçant les sourcils. Par les quatre, il avait trouvé une parade. Un faible mouvement de recul m'échappe quand ses mains munies du bandeau de fortune s'approchent de mon visage. Fumier. Sauvageon mais pas encore assez bête. Par Aer, qu'avais-je fais pour mériter tel geôlier ?
Je conserve le silence malgré sa question qui, à mon sens, était rhétorique. Je ne lui ferais donc pas le plaisir de lui répondre. Mince, toute ma tactique tombe à l'eau, bien qu'un bandeau me permettait au moins de distinguer là où je mettais les pieds en regardant suffisamment vers la bas. Évidemment, l'inconfort de la cécité était ce que je voulais éviter, mais il fallait bien avouer que ce n'était pas des plus aisé d'évoluer sans aucune visibilité. Je serrais les dents pour contenir ma frustration et attendais la suite des évènements en restant bien sage.
J'entends un maximum de chose. Autour de moi, le silence semble s'installer bien que le brouhaha incessant de ces gens demeure un peu plus loin. Ce que je discerne surtout, ce sont ses pas qui s'éloignent. Je commence presque à les reconnaitre et voilà qu'ils reviennent. Mon mutisme est d'or, tout comme mon immobilisme. A nouveau, un faible recul à son approche que je sens. J'avale ma salive en entendant sa respiration. Je n'aime pas ce temps-mort, il ne me dit rien qui vaille. Cette fois-ci, le recul est plus marqué. Il effleure quelque chose sous mes narines.
« Qu'est-ce que... ? »
L'odeur n'est pas particulièrement désagréable, mais je sens surtout rapidement venir un malaise. Je sens mes muscles s'alourdir. Mes yeux bandés peinent à rester ouvert et mon corps tangue. Il est lourd et mon esprit s'embrume. Je tangue tellement qu'on me retient de m'écrouler. Ce sauvageon surement. Quoi qu'il en soit, je ne répondais plus de rien et étais semblable à une poupée de chiffon. Le temps m'échappait, tout comme la raison de ma présence ici et du passé qui m'y avait mené.
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Brisielle & Markus ...un souffle funeste... La peur est brume de sensation
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ቾ
Une fois repus, mes petits griffons se remettent en route. De mon côté, j'emporte la demoiselle inconsciente et la ramène à son gardien attitré. À peine installé sur sa monture, ce dernier m'observe arriver d'un air étonné. Sans cérémonie, je dépose soigneusement le paquet devant lui puis lui tend les rênes de sa bête. Je me recule afin de contempler l'installation. La femme dans ses bras, lui bien embêté, parfait. Je fais même un effort et attends patiemment que ses sourcils ou ses lèvres se dérident.
« C'était nécessaire ? »
« Bien sûr ! Tu l'aurais vu, une vraie furie. »
Je lève les bras et mes petits yeux s'arrondissent pour mimer l'effarement. Nécessaire ? Probablement pas. Plaisant ? En tout point. Mais hors de question de le laisser souligner ce caprice. Je le quitte avec un sourire en coin et reprends la tête de la troupe. Curieusement, la suite du voyage se passe à merveille !