Et si on jouait... au grand méchant lion ?

Frustration. Colère. Culpabilité. Honte. Orgueil. Tous ces sentiments et sans doute plus encore, ébouillantaient le crâne de cette pathétique humaine que j'étais, face à l'immensité de la porte qui se présentait à elle. Non pas que je me trouvais là par hasard, comme d'habitude, au contraire même. Celle-ci, je l'avais cherché et trouvé après de nombreuses heures d'investigation. J'avais parcouru les couloirs du temple, guidée ou non par Aer. Plutôt non, sans doute, car je n'avais plus réellement le sentiment qu'il me soutenait. Alors c'était par moi-même que j'avais marché, longtemps, à la recherche d'un porte qui me ferait penser que celui qu'elle renfermait n'avait rien à craindre de ma condition. Là était la frustration qui avait inspirée mes pas.

J'aurais simplement pu éviter les temples, mais je ne pouvais pas, pas dans ces conditions. Pas après avoir tiré un trait sur Svaarnelg et pas après un autre abandon. Par contre, Aer n'était décidément pas le meilleur choix pour moi. E avais-je d'autre que de persister ? Sa saison était là, peut-être que mes chances allaient suivre. J'étais après tout trop orgueilleuse pour ne pas m'avouer que je voulais force et pouvoir, bien que la colère de me sentir impuissante grondait en moi. Alors me voilà, ici, devant cette immense porte sans poignée pour entrer.

Mais assez parlé de moi, il fallait que je décode pour savoir, bien que l'immensité de l'ouverture fermée était déjà un bon indice en soit. Orgueilleux aussi, peut-être ? Ce n'était pas ça que je cherchais désespéramment pourtant. 'G N A S U D X I R P E L' ? Rah, les casses têtes c'était vraiment pas pour moi. Je pestais et penchais la tête sur le côté, comme ci ça allait m'aider à déchiffrer quoi que ce soit. 'S I A L A P N O M A R E N R O' . Encore pire. Je plissais les yeux et faisais un pas en arrière avant de marmonner vaguement.

❝ Gnasud...xirpel. Sialap...nomaren...ro. ❞

Rien, absolument rien. La solution n'était pas celle-là, trop simple sûrement. Bon réfléchissons, en croisant les bras. J'avais beau avoir tenté plusieurs épreuves, je ne crois pas avoir été face à ce genre là. Qui plus est avant même d'entrer. Fronçons les sourcils un peu plus, ça devrait activer mes méninges. Je penchais à nouveau la tête et marmonnais de plus belle.

❝ Leprixd...usa... Lepri... ❞

Le prix ?! C'était peut-être ça ? Je m'avançais un peu plus près des inscriptions que j'effleurais de mes doigts, lettre par lettre, à l'envers. Le prix du sang. Bien. Voilà qui à l'air déjà plus cohérent. Je m'en retournais alors de l'autre côté, faisant de même avec la deuxième inscription. Ornera mon palais. Son palais ? Parlait-il de sa cellule comme d'une demeure ou de son... palais dans sa bouche ? Bah, peu importe, ça me suffisait amplement pour me décider. Un carnassier à qui le sang plaît. Voilà qui devrait me mettre face à un enfant divin qui n'aurait pas à me subir.

La seule option que je voyais pour essayer d'entrer était celle là : je me reculais d'un pas, faisant face à la grande arche de pierre avant de sortir ma dague de son fourreau dans mon dos. Je fixais fermement la cloison de pierre avant de tailler dans le vif de ma paume serrant les mâchoires, presque naturellement. Je l'avais tellement fait que ça l'était. Non, pas de demi mesure, peut-être qu'une goutte aurait suffit, mais pas à moi. Alors je m'avançais, d'un pas ferme et décider, avant de plaquer ma main ensanglantée sur la pierre froide devant moi. Je la sens alors se décomposer sous mes doigts, disparaitre lentement.

C'était donc ça, j'avais eu raison. A nouveau d'un pas en arrière, je la contemplais s'essouffler complètement, s'ouvrant sur un vaste espace noir. Sans réellement de questionnement, je m'avançais de quelques pas déterminés alors que, d'un roulement instictif de doigts et de poignet, ma dague se logeait derrière mon avant bras, dans son alignement naturel. A la fois pour ne pas me montrer agressive, mais pour conserver le moyen de me défendre au cas où. Bien qu'évidemment, une petite dague n'allait certainement pas me sauver d'un enfant divin, mais les instincts sont parfois plus forts que la raison.

Amorçant le dernier pas qui me séparait maintenant du couloir, devant moi je ne distinguais rien. J'entendais alors le crépitement précédent et d'un coup d’œil en arrière, je pouvais voir la pierre réapparaitre. Coincée, comme d'habitude. Je laissais alors échapper un faible soupire, à la fois amusé et lassé, avant de refaire face à la suite.

résultat du lancé de dé:

Et si on jouait... au grand méchant lion ?

L'obscurité m'est à la fois familière et désagréable, mais c'est bien un souffle en leur profondeur qui me fige, voir me hérisse les poils et crispe ma peau d'un rapide éclair en mon échine. Je serre les dents, incertaine de ce qui allait se présenter à moi, mais déjà, il y avait quelque chose de pesant à ne pas le voir. Ce n'est pas tout. La seconde suivante, je le sens dans ma nuque ce souffle, chaud, presque brûlant sur ma peau.

Mes mâchoires se serrent, mes poings avec et sa présence derrière moi m'interdis le moindre geste. Je ne saurais dire si c'était là de la peur ou de l'instinct de survie, peut-être un savant mélange des deux, quoi qu'il en soit, je jugeais meilleur de rester comme ça. Finalement, il rompt le silence et juge mon « travail ». Lequel déjà ? Je fronce les sourcils d'incertitude et entreprends de regarder ma main, sans succès. Ah, ce n'était pas de mon fait. Je ne pouvais littéralement pas bouger tout simplement.

Il s'est, entre temps, dévoilé à moi et seul mon regard est autorisé à le suivre. Grand, plus grand que la plupart. Son pelage contraste nettement avec ses yeux, mais peu importe, je n'ai finalement pas vraiment l'intention de le détailler, seule sa présence m'est importante, quoique imposée. Ses babines m'approchent, comme ses crocs et je repense à d'autres qui m'avaient eux aussi provoqués quelques sueurs froides. La langue vient récolter le sang qui glisse de ma paume, ayant ponctué le sol de deux trois gouttes glissant de mes doigts inertes.

J'écoute ses paroles, un peu forcée finalement, puis je sens mon corps être libéré. Sans me laisser aller, je me contente de détendre ma nuque pour vérifier. J'inspire alors profondément par le nez, sans relâcher mon regard du sien. Mes sourcils se froncent, piqués par son sexisme flagrant. En temps normal je n'aime déjà pas vraiment ça qu'un homme se croit supérieur à moi, alors l'entendre sans mesure ni réelle raison d'un être extérieur à tout ça, oui... ça m'énervait un peu.

D'un habile mouvement du poignet et des doigts, j'opère le mouvement inverse d'il y a peu et empoigne ma dague que je présente nonchalamment.

❝ Comme ça ? ❞

Je n'aimais pas vraiment me sentir forcer de prouver ma valeur, mais avais-je vraiment le choix ?Je n'en étais pas moins désabusée et finit, dans un soupir, par ranger mon arme glissée dans son fourreau accrochée dans mon dos.

❝ Y a certains cadavre d'homme qui seraient pas d'accord. ❞

Il s'est éloigné et semble n'avoir pas grand chose à faire de ma réponse. Il finit par se coucher et se curer les dents. Je l'observe sans un mot, sans bouger de ma place, je le fixe sans ciller, un long moment. Je ne sais pas vraiment quoi faire, je me sens un peu décontenancée par la situation, mais tout autant grisée par l'affront qu'il m'avait fait. D'abord femme inférieure puis bonniche... J'avais rarement fait face à ce genre d'enfant divin et pourtant, sa manière d'être me semblait étrangement plus légitime que d'autres. Blasé, désinvolte, amer et irrespectueux. Face à la vie qu'ils sont forcée d'avoir, ça me paraissait plutôt normal.

❝ J'avais pas l'intention de te servir comme une bonne de toute façon, y a des esclaves pour ça. Dis moi plutôt ce que tu fais encore là ? ❞

Et si on jouait... au grand méchant lion ?

Non content de me rabaisser par mon genre, voilà qu'il réduit à néant mon intention de lui faire entendre raison. Je fronce les sourcils, serre les dents et gronde nerveusement. Que veut-il à la fin ? Que je me prosterne devant lui et que je lui promette ma servitude éternelle ? L'agacement commençait bel et bien à poindre dans mes entrailles, mais je le contenais suffisamment pour ne pas faire d'esclandre. Car après tout, il n'avait pas tout à fait tord. Nul besoin de se justifier quand on sait sa valeur.

❝ Ou de rabaisser sans connaitre. ❞

Ce que lui s'était permis de faire. Cependant, je doutais que ce pic lui ai fait quelconque effet. Malgré tout, je me surprenais à l'observer, vraiment. Sa gestuelle semblait capter mon attention, d'une manière assez malsaine. J'avais en cet instant l'impression de retrouver des sensations enfouies, celles que je désavouais inlassablement.

Je ne souhaitais guère m'y laisser aller, bien heureusement, ses mots m'y arrachèrent. Ils avaient de quoi me surprendre. Il m'attendait ? J'accueillais cette réponse en levant un sourcil interrogatif.

❝ Ah. ❞

D'accord, trop étonnant pour que ce soit réellement le sens qu'il voulait donner. Un ajustement de sa part et j'approuvais d'un simple hochement de tête, presque amusé par ma propre bêtise d'avoir été pris de court. Cela dit, c'est finalement ce qui s'en suit qui me déstabilise le plus ?

Le divertir ? Je fronce les sourcils, grimace d'incompréhension. Comment ça ? Qu'est-ce qu'il entendait par là. Je penche la tête un instant, fronçant maintenant le nez et la babine. Quoi ? Il s'attend à ce que je danse, que je chante ? Les deux en même temps peut-être ? Je le fixe et tente de percer ses intentions, ses attentes, mais rien ne me vient. Un numéro d'arme ne lui a pas plus, je n'ai pas de feu pour l'hommage aux Dieux. Je réfléchis encore, baissant les yeux un instant. Et puis finalement... Merde.

A quoi bon ? Il avait l'air de n'être animé par rien d'autre que du dédain, pourquoi me triturer les méninges pour chercher une façon de le satisfaire ? Le méritait-il seulement ? Je m'éclaircis la gorge, croise les bras fermement et le fixe d'un air sévère.

❝ Non. ❞

Ça, ça n'allait certainement pas le divertir, mais qu'importe ? J'en avais vu d'autres. Malgré tout incertaine, je lui laisse quelques secondes pour digérer l'information.

❝ En tout cas, pas avant de savoir ce que tu veux. Je vois bien que t'as l'air blasé de tout, mais t'attends pas à ce que je gesticule dans tout les sens pour ton bon plaisir. Alors parles, dis moi. Qu'est-ce que qui pourrais bien te divertir ? On verra si je peux t'aider ou pas. Sinon, tant pis. ❞

Je hausse les épaules mais reste ferme dans mes appuis et dans mon regard. Je gardais pourtant en mémoire que s'il le décidait, je ne verrais plus la lumière du jour. J'avalais ma salive à cette simple pensée, mais malgré tout, je ne comptais pas l'implorer. Si il ne voulait pas de moi, même sans motif valable, qu'il le dise, qu'il me renvoie. Je ne m’aplatirait pas.

Et si on jouait... au grand méchant lion ?

J'étais simplement là, immobile, bras repliés sous ma poitrine à l'écouter me démonter comme il y a longtemps qu'on l'avait fait. Je fronce les sourcils et sers les mâchoires. Plus il parlait et moins je me sentais en phase avec ses propos. Pour peu que je l'ai été ne serait-ce qu'une seconde. Il était clair que, même si j'avais essayé de le « divertir », jamais je n'aurais réussis à le contenter. Pas de la manière attendue. La créativité ? A partir de rien et de façon transversale ? Rah, pourquoi les idées compliquées me faisaient toujours grimacer ainsi. Je hausse les sourcils en soufflant par le nez. Je n'étais vraiment pas faite pour des échanges de pensées instruites et alambiquées.

Et cet instant n'est déjà plus. Le voilà qui s'approche, me surplombe et me force à lever les yeux vers lui. Serrant les dents à nouveau et même si je restais en position, mes doigts pétrissaient le cuir de mon armure. Je n'étais qu'une humaine après tout et même si j'avais déjà côtoyé plusieurs de ses congénères, je ne pouvais encore me targuer d'être impassible face à eux. Pas eux réellement, mais plutôt leur puissance, que moi, je ne pouvais atteindre.

J'en tremble alors ? Ah non, c'est le sol. Mon corps entier se mets à bouger, mes jambes encore plus et je finis, la seconde suivante, au sol. Mes réflexes me permettent alors de ne pas finir en carpette, retenue par une main et un genou. Je commence à me redresser, mais voilà que le sol se dérobe, ou plutôt s'affaisse. Qu'autour de moi ? Merde, il essaye de me prendre au piège. D'instinct, j'essaye de m'enfuir, mais rien n'y fait, je n'atteins pas mon salut assez rapidement et voilà que le mur face à moi est maintenant bien trop grand pour le gravir. Il se déroule devant mes yeux, sans aucune accroche pour m'aider. Le sol se dérobe encore et me force à maintenir une position qui garantissait mon équilibre. Une fois stabilisée, je baisse alors la tête et soupire bruyamment avant de rediriger mon attention vers le propriétaire des lieux, bien lointain désormais et qui me contemplait de là haut.

Son grondement résonnait dans le trou qu'il m'avait offert, comme une caverne sinistre. Mes dents se serraient encore. Jamais à le hauteur hein ? Je levais un sourcil, contemplais ma position et la sienne, lâchant dans un murmure :

❝ Vu comme ça... ❞

Je n'étais même pas le genre à prétendre pouvoir être à leur hauteur, je savais que c'était impossible. Pourquoi persistait-il à croire que c'était le cas ? Pas vraiment le temps d'y réfléchir qu'une faible lueur apparaît face à moi. Pas aveuglante, mais en comparaison à l'ombre qui m'entoure, j'étais bien forcé de plisser un peu les paupières. La lumière laisse alors place à une silhouette, la mienne semble t'il, dans une posture et un accoutrement qui n'avait rien à voir avec moi. Avec quelqu'un d'autre en particulier peut-être, mais l'incohérence de la scène me fait gronder et grimacer. Qui est-elle ? Elle m'en pose des questions.

Je soupire à nouveau. Ouais. Voilà qui ressemble déjà un peu plus à une épreuve. Un coup d’œil vers le sommet de ma cellule m'assurant que mon geôlier observait toujours et voilà qu'il fallait que je réfléchisse. A nouveau, je croise les bras, observe mon alter ego d'un air renfrogné. Elle était moi, sans l'être. Et puis finalement, le souvenir de Saen me revenait déjà plus clairement. Parce qu'elle me faisait penser à lui, d'une certaine manière. La gestuelle, le calme, a l'inverse de ce que j'étais, mais...

❝ Quelque chose que j'aurais pu être, si j'avais fais des choix différents. ❞

Une évidence qui me brûlait la gorge et m'avait raidis un instant. Comme pétrifiée. Un frisson douloureux m'en délivrait, à la limite de la frayeur. C'est comme si, en une seconde, je m'étais permise de remettre tout en question, toute ma vie, tous mes choix, tout ce que j'avais fais, pour qui et pourquoi. Et cette simple éventualité avait été effrayante, pour peu qu'elle me faisait entrevoir une vie qui n'était pas la mienne, qui n'était pas moi et qui m'aurait étouffée jusqu'à éclater. Impossible, je n'aurais pas pu. Je me détournais brusquement, faisais quelques pas et posais mes poings sur mes hanches avant de basculer ma tête en arrière, l'accompagnant d'un long soupire bruyant. Une certaine nervosité avait envahis mon corps, alors je me retournais à peine, levais le visage vers lui et rétorquais :

❝ Bon, et alors ? ❞

Et si on jouait... au grand méchant lion ?

Je l'observe d'en bas, de ma triste condition d'humaine qui se plis aux aspirations parfois un peu mégalo d'être divin trop puissant qui s'ennuie fortement. Je le regarde mais ne vois pas grand chose finalement, rien qu'un air condescendant, qui me fait grimacer légèrement et rouler les yeux vers le ciel. Je me suis toujours présenter comme favorable et respectueuse envers les Demi-Dieux, mais jamais je n'avais réussi à complètement mettre de côté ce que j'étais, lui avait en quelques instants, le don de me retirer toute envie de faire autrement.

❝ Aaah... ❞

Un fin râle, suivi d'un faible grondement me rappelle à l'entaille que je m'étais faite, si superficielle qu'elle se serait évaporée dans deux ou trois jours, alors pourquoi était-elle soudainement si piquante ? J'ouvre ma paume, la fixe et d'un coup, elle « s'écroule » et se referme, comme endormie. Ou morte. L'incompréhension me saisit, mes sourcils se froncent et je lève à nouveau les yeux vers le maître des lieux.

❝ A quoi tu... ? ❞

Joue. C'est finalement mon double qui attire mon attention, elle observe aussi sa main, cette main qui s'étiole et s'évapore. J'avale difficilement ma salive et me projette d'un élan vers elle, avec la volonté de la retenir. Ce n'est qu'une illusion, mais la mienne est bien réelle et je me sens la perdre. Mes yeux naviguent nerveusement entre son moignon et ma propre main inerte et sa question me pique au vif, rappelant mon attention.

❝ Non ! ❞

Instinctive comme réponse. Mais ce n'était pas l'illusion que je ne voulais pas laisser disparaître, c'était ma main. Elle représentait tant de chose et était la preuve de tellement d'autres. Ma main gauche saisi alors sa sœur et la serre, la presse contre ma poitrine comme un objet précieux. C'est ce qu'elle était et j'avais peur, peur de perdre ce symbole qui régissait aujourd'hui ma vie. Mais la peur n'évite pas le danger et face au danger, je n'avais pas peur.

Ma main serrait l'autre un peu plus et mes instincts protecteurs avalent mon esprit en un instant. Mon air s’endurcit, mes mâchoires se serrent et mes babines se crispent. Je fais un pas en arrière et fixe mon double.

❝ Tu me la prendra pas. Personne me la prendra. ❞

Ponctuais-je en levant les yeux vers mon geôlier. Les risques étaient devenus subitement trop grands, plus que si ma vie elle même en dépendait. Ce qui était simplement ridicule, mais je n'en avais pas encore conscience. Sans le fixer alors, je posais à nouveau mes yeux sur mon double et m'efforçais d'énoncer clairement et implacablement les choses.

❝ J'ai assez joué. Fais moi sortir d'ici. ❞

Et lentement, mes yeux se lèvent à nouveau vers lui.