◊ Pendentif de
céléritéx1
◊ Cristaux de glacex2
◊ Orbe Fuguex1
◊ Graine maléfiquex1
◊ Porte bonheur(100% de réussite pour 2 lancés de dés)
◊ Pierres de télépathie non liéesx1
⟐ Obj. Divers :
◊ Sève de Lueur Nocturnex1
◊ Onguent du sans odeurx1
◊ Lien de tissu ocre(souvenir relié?)
◊ Broche de Nérée
◊ Tenue de rechange
◊Cape de voyage
◊ Cape chaude
◊ Petit couteau
◊ Corde solide(10m)
◊ Carte d'Arcane
◊ Longue-vue
◊ Couverture légère
◊ Lanterne
◊ Carquois de bois(5/15) [2 fl. perfo./3 fl. lumineuses]
◊ Lot de flèches[xx]
◊ Nécessaire d'entretien armes
◊ Nécessaire soins corporels Masque de mort
◊ Pendentif de
céléritéx1
◊ Cristaux de glacex2
◊ Orbe Fuguex1
◊ Graine maléfiquex1
◊ Porte bonheur(100% de réussite pour 2 lancés de dés)
◊ Pierres de télépathie non liéesx1
⟐ Obj. Divers :
◊ Sève de Lueur Nocturnex1
◊ Onguent du sans odeurx1
◊ Lien de tissu ocre(souvenir relié?)
◊ Broche de Nérée
◊ Tenue de rechange
◊Cape de voyage
◊ Cape chaude
◊ Petit couteau
◊ Corde solide(10m)
◊ Carte d'Arcane
◊ Longue-vue
◊ Couverture légère
◊ Lanterne
◊ Carquois de bois(5/15) [2 fl. perfo./3 fl. lumineuses]
◊ Lot de flèches[xx]
◊ Nécessaire d'entretien armes
◊ Nécessaire soins corporels Masque de mort
Les propos du loup divin se veulent sages... Peut-être réconfortants? Si la divine l'écoute patiemment, et avec attention jusqu'au bout, plusieurs questions naissent cependant de ce discours. Elle n'est pas en accord avec tout, mais rien de plus normal, pourtant...
La pointe du museau la tire de ses réflexion, avant qu'elle ne les partage. Elle grogne pour la forme, par amusement, puis vient le pousser à son tour, voire mordiller son épaule. Pour d'un bond, s'échapper ensuite prestement, d'une quelconque réplique.
Solensil s'ébroue, faisant choir le sable qui ne tient pas totalement à son poil. Ce qu'il en reste... La parsème de reflets dorés. Des miroirs, une lumière pourtant factice. Son sourire est un peu plus éteint. Ses orbes émeraude avisent le canidé. Elle s'assied lentement, puis lève une patte pour observer ses griffes rétractiles.
« Certes, le plaisir est à portée de patte comme d'esprit... Mais à ce jour, que reste-t-il encore de ce dernier? Un temps compté. Celui d'une vie. Celle ton ton lié, celle de la mienne... »
Un fin soupir accuse le propos. La réalité qui leur est imposée aujourd'hui. Si elle aime y songer le moins possible, les moments de joies sans à double tranchant. Ils l'en éloignent, pour ensuite mieux le lui rappeler.
« Nous ne sommes guère des invités, Slavko. Mais des rebus de l'Ancien Monde. Prisonniers, de surcroît, pour des fautes que certains n'ont guère commises. Où sont nos pères, à ce jour? Et pourquoi ont-ils abattu leur courroux sur des enfants qu'ils ont lâchement abandonné? ...Pourquoi, d'ailleurs, nous ont-ils en premier lieux, délaissé? »
• Ω •
La bouteille lui est, à son tour, arrachée des mains. Puis jetée par-dessus le bord de leur étrange conversation. Rapidement désertée par la précédente gêne, Rymaïn émet un fin grognement, à peine perceptible. Relevant le visage vers celui de Valion, à présent debout. Il fout quoi là ? Il est vexé ? Énervé ? Il se contredit en plus! Elle s'énerve également, à ne pas saisir les fonctionnements sociaux et leur signification. Perdue, elle ignore son blabla inutile. Et puis...
...Elle ne comprend pas pourquoi il use des mots "tellement à offrir". Alors qu'elle offre aux divins le plus essentiel minimum, que tout humain devrait leur octroyer. Et qui ne vaut déjà pas énormément, car émanant de leur race détestable. Elle n'a aucun mérite. Nul ne peut être chanceux de l'accompagner. L'alcool n'allège rien, finalement. Froide et amère, elle lâche sèchement.
"C'est la moindre des choses. Tu ne comprends rien décidément. Tout cela est si peu en regard de ce qu'ils sont et de ce que nous sommes. Tes réflexions sont vraiment stupides, chasseur."
L'olive quitte le fief dressé au dessus de sa propre tête, pour retrouver la houle. Elle ne réalise guère, comme souvent, les contradictions qui parsèment ses propres remarques. Son timbre cassant s'adoucit légèrement, ne lui laissant guère le temps de rétorquer.
"Mais tu as le mérite d'essayer..."
Une brève hésitation l'étreint, se fait l'écho d'une lointaine conversation. Tant de choses ont changé depuis lors. La douceur reste, au départ. Puis se meut en dédain vers la fin de sa tirade.
"... J'ai rompu ce qui me liait à la duchesse. Sans ce lien, je ne te suis plus rien. Je n'ai rien pour toi. Alors... Attends-tu encore quelque chose? J'ai déjà attenté à ta vie. Et envisagé de recommencer. Sans parler de la hargne de mes mots à ton adresse, depuis notre première rencontre. Tous tes efforts sont à présent dépourvus de sens. Tu peux donc t'abstenir. Et t'en aller."
Elle se redresse, croise ses bras sur sa poitrine, le regard tourné résolument vers l'horizon. La haine qui habite ses prunelles n'a d'autre victime que sa propriétaire. Tant pis. C'est ainsi. Les choses ne changent jamais réellement.
Seul un grognement répondit à la perte du liquide blanc cassé. En revanche, une réplique amère cueillit ses propos trop audacieux. Une pointe offusquée s’insinua entre ses côtes. Difficile de s’habituer à une telle rudesse. Désemparé, l’offense s’évanouit rapidement. Le caractère de Valion ne versait dans le conflit que lorsque ses valeurs ou un proche se trouvaient mis à mal. Une explication certaine de sa capacité à subir les insultes et humeurs de la rousse.
Un décalage s’opérait entre les propos de celle-ci et la réalité, comme si elle ne souhaitait l’accepter. Rares étaient les humains capables de la moitié de sa dévotion. Mais tous devraient en faire preuve. Selon cette logique, les forcer paraissait être l’unique solution. Cela rapprocherait presque les humains des divins, en rendant les premiers esclaves de leur devoir. Du coup, ça n’était sûrement pas là où Rymaïn voulait en venir. Rassuré par le faible mérite attribué, Lameblanche n’en demeura pas moins insatisfait. Il pensait entrevoir sa position sans la saisir. La tirade suivante interrompit le renouveau de sa réflexion. Les yeux du chasseur s’agrandirent. L’inquiétude saisit ses traits. Curieusement, elle ne se dirigeait pas vers la noble.
Qu’il ne parvienne à comprendre ni gérer les mots durs ne l’empêchait pas de discerner la souffrance. Ils ne se devaient probablement rien. Mais il n’en fallait pas plus. Sa voix douce s’éleva. « Je suis désolé de l’apprendre. J’espère que ça va aller. »
Comment pouvait-elle croire qu’il allait l’abandonner sur place ? Après Oagran, après l’Île Inconnue ? « Au risque de te décevoir, mon intérêt va au-delà de ton lien avec Né-… avec la duchesse. Je suis loin d’avoir tes compétences alors, chasser avec une partenaire aussi talentueuse que toi, c’est déjà beaucoup de chance et d’honneur pour moi. »
En songeant à ce que son frère de meute aurait fait, la pousser dans l’eau pour lui remettre les idées en place effleura son esprit. Il doutait que cela fonctionne, et même si la température devait être particulièrement agréable en pleine saison d’Ignis, l’acte restait trop cruel à ses yeux. Un discret soupir relâcha les pensées et les muscles du jeune homme. Son ton s’allégea en conséquence.
« Puisque tu témoignes autant de respect à Slavko, et si tu es toujours prête à me supporter, on se retrouve demain à l’aube, aux quais. »
Valion avait néanmoins noté avec une profonde gêne qu’elle avait songé à le tuer une seconde fois. Il ignorait si ces efforts pour le repousser étaient sincères ou contradictoires. Hésitant, incapable de deviner, et ne sachant quoi dire de plus face à ce mur, il avait opté pour une action en demi-teinte. Partir puis revenir. Un deuxième soupir, plus franc, libéra toute la tension. Encore une initiative stupide, probablement. Il sourit.
« Traite-moi d’idiot autant que tu veux si ça te fait plaisir, je n’abandonne pas. À demain, Rymaïn ! »
Il salua presque avec engouement avant de regagner les docks. La marche lui fit du bien et clarifia certaines choses apprises et ressenties. Ne pas être à l’aise avec soi-même, voilà la sensation familière captée chez la rousse. Son propre désarroi à la mort de son père semblait insignifiant, en comparaison. Quelques pièces glissèrent dans la main d’un marchand. Il récupéra la bouteille d’alcool avec l’objectif de lui donner le lendemain. Malgré les doutes, il portait confiance, ou peut-être espoir, en sa présence.
Codage par Libella sur Graphiorum Crédits Image - Kei
Dernière édition par Valion Lameblanche le Dim 11 Déc 2022, 18:26, édité 1 fois
Le temps. Un phénomène bien étrange que le temps. Son passage. La manière dont on le ressens. Je me suis toujours demandé si une mouche et une tortue avaient la même perception du temps. Le saurais-je si j'utilisais la métamorphose ? Le temps est-il un phénomène magique ou tout à fait naturel ? Je n'avais jamais essayé de contrôler le temps par magie. L'aurais-je pu ? Aurais-je pu remonter le temps ? Modifier son cours ? Il était trop tard pour se poser de pareilles questions.
Solensil grogna, répondit en me poussant et me mordillant. Ma queue trahi mon amusement en frétillant. Je voulu répliquer mais elle s'échappa d'un bond bien trop agile pour moi. Il était inutile de chercher à l'attraper : je n'y arriverais que si elle le voulait bien et je souhaitais profiter de ce moment. Alors je restais couché, silencieux. Je l'observais paisiblement, patiemment avec une pointe de gaieté.
« La louve qui quitte la tanière à la recherche de nourriture abandonne t-elle ses petits ? Je pense... Que nous ne pouvons comprendre les dieux. Quand notre vision est supérieure à celle des humains en bien des points, nous rendant difficiles à comprendre pour eux, celle des dieux est encore supérieure à nous. La durée de leur absence, les raisons de celle ci, le caractère extrême de leur décision échappent à notre compréhension... Peut être devons nous tout simplement l'accepter et vivre ? C'est un peu facile, je te l'accorde. »
Je me levais et m'approchais d'elle. Je m'assis à ses côtés, épaule contre épaule, bassin contre bassin.
« Je ne sais pas si je mérite ou non la punition mais je suis content de mon sort. Je ne me sens pas délaissé et ne m'inquiète pas pour demain. J'aime mon Valion, il est devenu un ami précieux et m'a offert une famille. Même si elle n'est que de passage, un battement de cil dans ma longue vie, elle deviendra un précieux souvenir. Et puis aujourd'hui, sur cette plage, je suis avec toi. »
Fus-je joueur ? Je lui chuchotais ces quatre derniers mots à l'oreille. Puis, doucement mais avec la fermeté du mâle, je la fis tomber sur le côté, épaule dans le sable. Au dessus d'elle, je lui murmurais :
« Alors peu importe l'absence de nos pères. Lorsque nous nous quitterons tout à l'heure, j'attendrais la joie de notre prochaine rencontre en me nourrissant des instants passés avec toi. Tu n'es pas délaissée Solensil. Pour l'instant, je suis avec toi... »
◊ Pendentif de
céléritéx1
◊ Cristaux de glacex2
◊ Orbe Fuguex1
◊ Graine maléfiquex1
◊ Porte bonheur(100% de réussite pour 2 lancés de dés)
◊ Pierres de télépathie non liéesx1
⟐ Obj. Divers :
◊ Sève de Lueur Nocturnex1
◊ Onguent du sans odeurx1
◊ Lien de tissu ocre(souvenir relié?)
◊ Broche de Nérée
◊ Tenue de rechange
◊Cape de voyage
◊ Cape chaude
◊ Petit couteau
◊ Corde solide(10m)
◊ Carte d'Arcane
◊ Longue-vue
◊ Couverture légère
◊ Lanterne
◊ Carquois de bois(5/15) [2 fl. perfo./3 fl. lumineuses]
◊ Lot de flèches[xx]
◊ Nécessaire d'entretien armes
◊ Nécessaire soins corporels Masque de mort
◊ Pendentif de
céléritéx1
◊ Cristaux de glacex2
◊ Orbe Fuguex1
◊ Graine maléfiquex1
◊ Porte bonheur(100% de réussite pour 2 lancés de dés)
◊ Pierres de télépathie non liéesx1
⟐ Obj. Divers :
◊ Sève de Lueur Nocturnex1
◊ Onguent du sans odeurx1
◊ Lien de tissu ocre(souvenir relié?)
◊ Broche de Nérée
◊ Tenue de rechange
◊Cape de voyage
◊ Cape chaude
◊ Petit couteau
◊ Corde solide(10m)
◊ Carte d'Arcane
◊ Longue-vue
◊ Couverture légère
◊ Lanterne
◊ Carquois de bois(5/15) [2 fl. perfo./3 fl. lumineuses]
◊ Lot de flèches[xx]
◊ Nécessaire d'entretien armes
◊ Nécessaire soins corporels Masque de mort
Si l'absence de compréhension s'explique assez logiquement, les traces d'incompréhension demeurent et affectent malheureusement. Sol s'en soucie-t-elle sérieusement, en vérité? Depuis combien de temps n'a-t-elle guère repenser à tout cela? La présence lupine assise auprès d'elle la berce dans une réflexion qu'elle avait relégué aux abysses des questionnements inutiles.
Mais les mots qui s'enchaînent l'en délient doucement. Chaleureusement. Oui... C'est pourtant cette vision qu'elle a faite sienne aussi, il y'a de nombreux siècles. Aujourd'hui avec plus de facilité encore, aux côtés de la baronne. Ses pensées s'interrompent soudainement, tandis que le loup bleu la fait inopinément basculer. Elle grogne dans un miaulement, pour la forme, sans animosité aucune. Bien du contraire, le ton joueur reprend rapidement les devants.
« Mraow! ... Mon instinct est indétrônable. J'ai toujours l'oeil pour repérer les mâles qui en valent la peine! » Elle pousse du sien le museau qui la surplombe, avant d'éjecter avec gentillesse son propriétaire.
Ses babines esquissent un sourire. Puis, un éclat de rire l'accompagne alors qu'elle vient frotter son visage à celui de Slavko.
« Tu as raison, seul compte l'instant. Merci pour ce délicieux et nécessaire rappel, mon tendre ami. » D'un geste vif, mais qui finit en douceur, sa patte droite assène une légère tape au front bleuté. Puis abaisse dans un mouvement cajoleur le museau du canidé. Elle s'échappe à nouveau, cavalant sur la plage. Un éclat de voix provocateur résonne dans son sillage.
« Alors restons ensemble et profitons! Montre-moi à nouveau toute ta fougue, petit loup! »
Ils avaient tout le reste de cette fin de journée à eux, et probablement les prémices de la nuit. Autant goûter avec plaisir à chaque instant qui s'offrait ainsi...
• Ω •
Il espère que 'ça va aller' ? Qu'est-ce que ça signifie au juste? Les prunelles toujours vissées sur la houle, Rymaïn fronce un rien les sourcils. Interdite et perplexe. Cela sous-tend forcément que ça ne va pas, non? ... Pourquoi se pose-t-elle une question si évidente d'ailleurs? Comment peut-il à se point deviner ce que cela lui a coûté?
Son estomac se tord, bien que ses traits se figent. Une boule désagréable lui noue la gorge. Une sensation de brûlure et de suffocation s'y mêle. Qu'il parte donc... Son regard devient amer, piquant, le sel des eaux berce avec douleur ses iris. Et s'écoule dans un fin et bref tracé humide sur sa joue.
Elle n'entends pas, ou ne veux plus entendre. Les espèces d'éloges stupides. Qu'en a-t-elle a foutre? Ses capacités de chasseuse, c'est donc là tout son intérêt? Bien sûr. L'allusion au loup divin l'effleure à peine. A quoi bon? Son corps tremble, imperceptiblement. Ses muscles sont tendus et fébriles, portés par une rage sourde. Est-ce de la colère ou de la peine qui suinte ainsi et dégage cette aura glaciale et oppressante autour d'elle? Les deux, peut-être.
"Inutile de m'attendre." Le ton cassant et abrupte ne laisse filtrer aucune équivoque. Côtoyer l'homme n'aurait rien de sain. Un rappel constant de cette douleur. De ce qu'elle a laissé et perdu.
Emmurée dans sa froide rancœur envers elle-même, la silhouette demeure immobile de longues minutes après le départ du chasseur. Pour enfin se détourner, et prendre avec résolution la direction de la demeure de la baronne.