[Event] Découverte de la forêt

22/08/2013

Akelar Katar

Rp Précédent:

► Chronologie: Forêt - Jour 3
► Endurance: 06 [+4]
► Etat: Sain

Objets Magiques:

Equipements:

Nourritures:

Armes:

[Event] Découverte de la forêt.

Feat Valion ; Rymaïn ; Shénzi ; Slavko ; Lykoï ; Nathan Et Sarabi.

L'île semblait répondre à de biens mystérieux paramètres. Voila qu'un désir divin dissimulé à nos pauvres yeux de mortels s'amusait à me faire manquer à des années de vécus. Une araignée d'une taille supérieure se voyait manqué par ma lame et touchée par les autres, encore et encore. Quant à mes réflexes de survies acquis par des affrontements que je ne saurais comptabiliser, se voyaient absent au point de ne savoir relever une jambe ou me faire rouler sur moi-même pour éviter une attaque des plus attendues. Quoi qu'il en soit, je me relevais sans mal après cet intermédiaire. Sans doute aurai-je mieux fait de rester au sol car ce que je vis me laissa dans une perplexité des plus troublante.

A quelques pas, un arbre se tenait abattue et à en croire les réprimandes, nous devions cet exploit à l'Enfant d'Aër. Lui qui avait séparé notre groupe sans prendre en considération notre planification. Lui qui avait porté atteinte à l'environnement de ce lieu. Lui qui avait attiré toutes les créatures à la ronde par ce vacarme des plus dispensables. Lui qui ne faisait que compliqué notre tâche. Néanmoins, pas assez pour trouver les réprimandes d'un chercheur qui ne voyait là aucun soucis. Tout ce vacarme et ce bruit ne devait nous mettre suffisamment en danger car il prit le temps d'examiner les corps, ne se souciant en rien de ceux ayant subie pour le protéger ni de l'insécurité dans laquelle il nous mettait à ainsi prendre son temps.

Je me contentai de mettre un morceau de Pansement Coagulant autours de ma jambe dont la blessure était sans gêne et m'en allait retrouver Nathan. Je m'assurai auprès de lui que son état était bon et trouvait avec plaisir aucune plaie. Ma main s'engouffra dans mon Sac sans fond pour en sortir la Cape d'invisibilité pour la lui tendre. Je lui expliquai son fonctionnement et l'incitait à la porter pour, au besoin, s'empresser de la refermer et disparaître afin que sa vie ne soit pas aussi mise en danger. Cela pourrait déplaire à son caractère qui pourrait y voir là une simple lâcheté de se dissimuler. Afin d'empêcher que pareille idée ne lui vienne, je m'empressai de lui stipuler qu'ainsi, à l'abris des regards de nos ennemis, il deviendrait un véritable atout.

Après quoi je m'en allais retrouver Sarabi et Valion, m'assurant que rien ne leur était porté puis je récoltais à mon tour de ce liquide verdâtre tout en observant le cadavre sans y toucher.

Dernière édition par Kris le Mer 22 Mai 2019, 11:47, édité 1 fois

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23/03/2018

Les deux arachnides restants ne firent pas long feu face au reste du groupe. Je n’avais observé la fin du combat que très légèrement, plus concentré sur le reste des environs et sur les potentielles menaces qu’elles pourraient cacher, mais les deux monstres étaient bel et bien morts. La forêt retrouva son ambiance habituelle, plus calme que celle d’un combat, mais toujours pleine de vie environnante. Aucune d’entre-elles ne semblait hostile cependant, peut-être la chose qui avait blessé les araignées était partie, voyant qu’elle ne pourrait rien faire contre un groupe comme le notre. Je rangeai Ebène à ma ceinture et observai un peu plus la situation, maintenant que je savais que la menace était écartée. Seul le Comte Katar semblait avoir été blessé. J’allais partir vers lui pour lui pour lui apporter mon soutien, au moins moral puisque je n’avais pas vraiment de bandages à lui administrer, mais quelque chose d’autre figea mes mouvements.

Slavko me jetait un regard assassin, et s’approchait du chercheur et de moi-même avec une expression de visage qui se voulait hostile. Je me doutais qu’il allait me rapprocher mon comportement, alors je m’y préparai, soutenant son regard alors qu’il avançait. Il ne s’arrêta que lorsqu’il se retrouva à quelques centimètres de moi, puis il commença. Une première remarque, sèche, insultante. Malgré ma préparation, je ne pus m’empêcher de me sentir ébranlé par une telle intervention. J’étais habitué à être humilié, je le faisais bien assez de moi-même, mais celle-ci était encore plus cuisante, venant d’un être que je respectais et devant un groupe auprès duquel je devais encore faire mes preuves. Je n’arrivais pas vraiment à déterminer ce qui humidifiait mes yeux, si c’était le surplus de honte ou la touche de colère. Je voulais me défendre, lui dire que je n’étais qu’un être humain, que je n’avais pas l’assurance et la puissance d’un demi-dieu. Et puis une pensée en fit naître une autre, et je me rappelai la puissance sonore de l’arbre coupé par Shénzi, l’indiscrétion du rugissement de Sarabi. Je me rappelai même la façon dont Slavko lui-même avait décidé de nous abandonner sur le bateau alors que nous aurions eu besoin de lui. Son sermon n’avait aucun sens, il avait fait de moi son bouc émissaire pour tout ce qui venait de se passer, alors que j’étais loin d’être le seul à ne pas avoir gardé mon calme depuis le début de l’expédition. Le poids de cette injustice ajouta un peu plus de rouge au blanc dèmes yeux, mais aucune larme ne coula réellement. Aucun son ne sortit de ma bouche non plus, sans que je ne sache exactement pourquoi. Je continuais juste de soutenir son regard, sans baisser la tête, la mâchoire serrée et avec une brulante envie de tout lui dire. Mais je ne fis rien. Par respect pour Valion peut-être, je n’avais pas vraiment envie de créer une tension entre son invocation et moi. Ou simplement par respect pour les demi-dieux. Peut-être avais-je aussi peur de perdre le contrôle de ma voix, et de libérer quelques sanglots si je prenais la parole.

Et puis, une seconde plus tard, il lâcha sa seconde remarque. Cinglante, hautaine. Il n’est pas temps de m’infliger un sermon ? Pourquoi commencer à le faire alors ?! Tâchez de contrôler vos émotions ?! Venant de la part de celui qui s’était jeté à la mer et avait abandonné la moitié de son groupe par peur de laisser son invocateur trop loin ? Je repensais à Lykoï, au choix que j’avais fait de la laisser sur la plage pour le bien de la mission, malgré toutes mes émotions qui allaient en contradiction avec cette décision. Oh combien j’avais envie, dans un geste d’insolence, de l’invoquer à mes côtés. De détruire toute la forêt aux alentours par cette même action, d’imposer ma position. De rappeler à Slavko que j'avais su contrôler mes émotions quand la mission en dépendait.

Mon regard s’était transformé, la honte était partie, la colère était restée, et s’y était ajoutée une bonne dose de rancoeur, alors que le demi-dieu aux allures canines retrouvait son attitude habituelle, comme si rien ne s’était passé. Je ne le détestais pas, mais j’étais loin d’oublier ce sermon. Si encore il avait fait la même remarque à ses cousins divins… je détachai finalement mon regard de Slavko, pour rejoindre celui des autres membres du groupe. Il fallait que je passe à autre chose moi aussi, que je montre que la mission passait avant tout. Que je ne joue pas au jeu de Slavko.

C’est alors que le Comte Katar vint vers moi pour me tendre une cape d’invisibilité, pour pouvoir me mettre hors de danger en cas de problème. Je pouvais voir que c’était bienveillant, que ce n’était pas pour m’humilier ou me sermonner. Pourtant je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était une preuve de ma faiblesse. Il faut dire que je n’avais pas fait preuve d’un grand courage, mais de là à vouloir me cacher… Voyant que je ne prenais pas la cape, il ajouta qu’une pareille invisibilité pouvait être un avantage de taille face à des ennemis. Je ne savais pas vraiment s’il me disait ça pour me convaincre de la prendre ou s’il le pensait vraiment, mais il n’avait pas tort. J’acceptai son offre en prenant la cape avec un faible sourire, encore bouleversé par l’intervention de Slavko. Je commençai ensuite à m’adresser à tout le groupe, d’une voix enrayée par l’émotion d’abord, avant de racler ma gorge pour reprendre d’un ton sec :

“Quelque chose a blessé ces créatures avant le début du combat. Cette chose ne semble plus être là, mais elle reste un danger. Nous ferions mieux de partir. Il faudra peut-être aider Messire Katar à marcher si la douleur se fait trop grande.”

Il n’avait pas l’air bien gêné par sa blessure qu’il avait déjà pansée, mais il ne fallait pas exclure la possibilité que la douleur n’intervienne plus tard après un effort particulier, et je ne comptais pas le laisser sans aide s’il en avait besoin.

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06/08/2018

Découverte de la forêt (évent)

Rymaïn•Shénzi•Valion•Slavko•Kris•Sarabi•Nathan
Été ° L'île Inconnue (forêt)

Rymaïn ~ Stats

Ω Endurance: 12/12 [9+3]
Ω Etat: Calme mais alerte
Ω Dégâts [distance] : Arc Eris : 8 [2+6]
Ω Dégâts [mêlée] : Réa : 10 [2+8] / Singi : 10 [2+8]
Equipements:

Visuel Masses:

L'acier de sa masse percuta avec une puissance mortelle la créature que Slavko immobilisait de ses crocs. S'enfonçant presque avec facilité dans ce corps qui se brisa en expirant son dernier souffle. Rymaïn récupéra son arme, salie par le sang verdâtre de la bête, il lui faudrait la nettoyer. Ainsi que les traces qui maculaient la base de son cou, depuis que Shénzi avait involontairement démantelé une des araignées dont le sang avait giclé un peu sur toute la troupe.

Elle adressa un simple signe de tête en réponse au grand loup qui l'avait aidée à achever le monstre, puis se détourna vers le chercheur, rejoint apparemment plus tôt par Nathan et dont elle n'avait pas saisi l'échange. Elle fut néanmoins satisfaite de constater l'efficacité des réflexes de ce dernier, dont la présence palliait leur distraction momentanée précédente. Son regard olive parcouru rapidement le reste du groupe plus loin. De toute évidence, ils s'en étaient bien sorti. Malgré le bruit engendré ces dernières minutes.

Un détail que releva le grand loup divin, fixant d'un peu trop près au goût de Rymaïn le jeune Nathan. Si la nordienne vouait un respect particulier aux déités, elle avait appris à relativiser leur aptitudes à juger les hommes, lorsqu'un minimum de bon sens et de logique s’immisçait à l'affaire. Elle fronça les sourcils un instant, puis regarda Slavko s'éloigner après son laïus.

Le comte Katar s'était alors approché pour offrir une cape d'invisibilité au jeune homme. Un geste judicieux, vu la sagacité d'esprit dont le garçon avait fait preuve jusqu'alors. S'ils se retrouvaient coincés et lui libre d'agir, sans doute trouverait-il une manière adéquate de leur apporter une certaine aide. D'autant qu'ils risquaient d'avoir potentiellement attiré d'autres choses vu le bruit causé ces dernières minutes.

Rymaïn qui s'était enfin débarrassé de cette substance désagréable observa Nathan, les bras croisés sur sa poitrine. Après qu'il eut émit une remarque pertinente quant à la présence potentielles d'autres monstres, elle s'adressa à lui très simplement, d'un timbre assez neutre. "Le contrôle -intelligent- de soi et de ses émotions s'acquiert à force d'expériences, guère sur commande. Surtout face à l'imprévisible. Un être, humain ou non, qui a appris à maîtriser cela, le sait normalement mieux que quiconque..." Elle ne posait aucun jugement sur la divinité, mais par expérience, elle savait ce dont il était question et n'estimait pas adéquats les mots qu'avaient reçu Nathan. Son estime personnelle envers le jeune invocateur ne lui octroyant d'ailleurs pas de réelle impartialité. "...Cela viendra, souviens-toi que Lykoï ne t'as pas élu sans raison."

A ces mots elle rangea l'une de ses armes et s'adressa à l'ensemble du groupe. "Il serait judicieux d'ôter ce sang de nos affaires dans la mesure du possible... Le sang attire toujours d'autres bêtes." Elle observa enfin le chercheur, qui en avait récolté. "J'espère que ces animaux n'étaient pas venimeux, nous n'aurons probablement pas de temps ou de matériel pour élaborer un contre-poison... ... Cela dit, les Kouroukas pourraient peut-être nous aider si cela devenait nécessaire." Mine de rien, elle ne perdait pas de vue une de ses motivations principales.

Attendant que le groupe redémarre, elle demeura aux côtés du chercheur et de Nathan, craignant que la suite soit encore moins évidente, à présent.

• Ω •

[Action(s) > Range une de ses masses / s'adresse à Nathan / puis au chercheur concernant la nature éventuellement venimeuse des créatures / suggère qu'on se débarrasse du sang avant de redémarrer]

Codage par Libella sur Graphiorum & Capou
Crédits images : Allegiance & Artiste Inconnu

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22/03/2018

Voyage vers l'île inconnue

Sarabi

• Mana

20/20

• Endurance

59/59

• Etat: Sain
• Attaque physique: 8

L'arachnide enfin achevée, je me tournais un instant vers Valion, lui accordant un regard entendu pour le féliciter de l'avoir achevé. Sans attendre davantage cependant, je retournais aux côtés de Kris, très inquiète au sujet de sa morsure vers laquelle je me penchais pour renifler. Lui proposant d'user de ma magie pour le soigner, il refusa simplement en prétextant, d'une observation des alentours, qu'il valait mieux préserver mes forces. Si je n'appréciais pas son refus, il avait néanmoins raison dans le fond. En observant moi la forêt mise à mal autour de nous, je ne pus que me rendre à l'évidence que nous n'étions pas au bout de nos peines.

Et pourtant, c'est tout autre chose qui attira mon attention, puisqu'un peu plus loin, le sermon de Slavko à Nathan me foudroyait l'esprit. Les muscles bandés en une seconde, mes babines se retroussaient légèrement. Si je vouais un indiscutable respect à mon cousin, son attitude m'était particulièrement déplaisante. A quoi bon s'en prendre à cet humain et même au chercheur, pour le bruit qu'ils avaient causés ? Shenzi avait fait trembler la terre en détruisant un arbre, nos adversaires n'avaient jamais cessés leur cri strident. Moi même je m'étais montré bruyante au milieu de ce vacarme. Alors pourquoi se contenter de sermonner ces deux humains ? Pourquoi pas tout le monde dans ce cas ? Parce qu'ils n'étaient "que" des humains ? Cette simple pensée me fit gronder doucement, fixant mon cousin d'Aqua qui en avait visiblement fini. Moi qui avait vécu tant de vies auprès des humains, dans l'Ancien ou le Nouveau Monde, moi qui les avaient accompagnée tant d'années, j'avais appris à les aimer et à les considérer avec justesse. Tout comportement qui n'avaient pour but que de les rabaisser, de manière injustifiée, avait le don de me hérisser les poils. Heureusement, pour le fils d'Aqua, il n'avait pas été question de Kris auquel cas, je n'aurais eu aucune clémence ni retenue.

Je voulu le rejoindre, grondant de mauvaise augure, m'avançant d'un premier pas avant d'être devancé par mon Libérateur que j’observai s'approcher de Nathan, lui offrant sa cape après s'être soigné par lui même. En observant ce jeune humain, je comprenais facilement qu'il se battait contre lui même pour rester fort. Un pincement au cœur me fit grimacer, restant immobile alors que Kris revenait à mes côtés. Je l'informais que je n'avais à déplorer aucune blessure, après ses questionnements, tournés également vers Valion. Mon attention était alors encore portée sur le jeune Nathan qui fut rejoins par Rymaïn. D'abord intriguée et même si leur conversation était personnelle, mon ouïe pu parfaitement entendre la teneur de leur échange. Finalement, cette humaine rousse avait peut-être de quoi éveiller mon attention.

C'est ensuite son intervention auprès de tout le monde, qui succédait à celle très judicieuse de Nathan, que mon esprit revint au plus important. Le mot « venimeux » plus que le reste. Mais ou avais-je la tête ? Reprenant mes réflexes de chasseuse et après avoir jeté un œil à la jambe de Kris, je m'approchais de l'arachnide le plus intact. Le goût de leur sang était trop particulier pour être anodin. J'en avais ingurgité et Kris s'était fait mordre. Cependant, avant de commencer quoi que ce soit, une voix familière dans ma tête résonna. C'était Kris, qui usait de la pierre de télépathie une seconde fois me suggérant d'appuyer sur le bien fondé de nous rapprocher des Kouroukas, comme le sous entendait Rymaïn. Mon regard vers lui se voulait entendu et j'ajoutais donc à la suite de l'humaine rousse.

“ Il serait de toute façon bon d'aller à leur rencontre, même si nous n'avons besoin d'aucun antidote. Notre ignorance nous fait beaucoup trop défaut et les Kouroukas reste la meilleure option pour palier à ce problème, concernant le Gouffre en lui même également. Quoi qu'il en soit, je ne serais que trop nous conseiller de nous montrer les plus bienveillants possibles si nous somme amené à les rencontrer. ”

Mon regard se porta sur mes congénères, un air légèrement sévère. Suffisamment rapidement pour que s'ils n'y faisaient pas attention, ils ne pourraient le voir. Les humains s'attelant certainement à se défaire de la substance étrange, je revenais à mon occupation avec l'idée du contre poison. Je sortis une de mes griffes pour m'atteler à disséquer le monstre, à la recherche de glande venimeuses. Œuvrant avec la plus grande des précisions car ce n'était évidemment pas la première fois pour moi. Après autant de temps à prendre soin des humains, ce genre de geste étaient devenu nécessaire à maîtriser. Si je trouvais quoi que ce soit, c'était évidemment à Kris que j’indiquerais de les prendre. Après quoi, je m'attelais moi même à me défaire de la substance qui auraient pu atterrir sur mon pelage, de quelques revers de pattes, sans y mettre la langue évidemment.

Je restais ensuite aux côtés de Kris, attendant que le groupe redémarre, restant à notre position de queue de peloton.

> Appuis sur le fait de rencontrer les Kouroukas. Dissèque une araignée en vue de trouver des glandes venimeuses. Se nettoie et attends la reprise de l'expédition. <

@ pyphi(lia)

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14/02/2016

On part ? On part pas ?

Ah ! Enfin propre. Ça faisait bien de retrouver un poil propre et une certaine liberté de mouvement dans cette forêt dense. Le reste du groupe derrière le demi-dieu avait enfin fini par tuer les deux araignées restantes, non sans mal... un des humains avait même été blessé a côté de son invocation. Pour ne pas être capable de protéger son propre humain elle devait être encore plus faible qud ce qu'il croyait ! Mais Shénzi s'il le sentait de toute façon ne s'en intéressait pas plus que ça car il faisait bien plus attention à ce qui était et surtout ce qui n'était plus. Où était passé ce qui les suivait ? Soit ils avaient fuis, soient ils étaient parti pour mieux revenir. Dans les deux cas, ils n'étaient plus là et c'était déjà bien !

Shénzi ne s'intéressa pas non plus à la discussion tendue qu'avait commencé Slavko en faisant des reproches au plus petit humain, Nathan. N'était-pas normal pour un humain d'être faible de toute façon ? Il n'allait pas rentrer dans le débat pour si peu. Le demi-dieu se contenta d'observer les alentours en attendant le départ.

Le départ... Mais qu'est-ce qu'ils font... Le petit humain avait dit qu'il fallait se presser mais tout le monde prenait son temps. Shénzi gronda sourdement comme un soupir. L'un prenait le temps d'observer les monstres, les autres discutaient, et Sarabi en déchiquetait même un. Ils avaient aussi évoqué le fait d'aller voir les kouroukas. Ah, enfin ! Ce n'est pas lui qui allait dire le contraire. Mais pour aller les voir il fallait déjà partir...

Ne fait rien et attends que le groupe soit prêt à partir

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27/01/2018

[Event] Expédition sur l'Île Inconnue

Découverte de la forêt

Valion

[Event] Découverte de la forêt - Page 2 Celtic11

État : Alerte.

Endurance : 14

Attaque physique : Lance = 13 / Arc = 11

Équipement:

Le visage de Valion se crispa lorsque les crocs de l'arachnide se refermèrent sur la jambe du comte. Le craquèlement de la carapace sous les griffes de Sarabi puis de la pointe de son épée fut d'autant plus jouissif. La silencieuse fierté transmise par la divinité de la flamme lui fit chaud au cœur. Retirant son épée, le chasseur pivota légèrement pour s'assurer que la créature auprès du chercheur avait également été neutralisée. Son attention se reporta sur messire Katar. Il allait lui proposer de quoi panser sa blessure mais l'homme s'y affaira presque immédiatement.

Le chasseur attrapa un chiffon qu'il gardait dans son sac sans fond et entreprit dans un geste devenu habituel de nettoyer son épée. Il la rangeait dans le contenant magique lorsqu'un grondement aussi sourd que familier lui décrocha un frisson. Ses yeux clairs cherchèrent immédiatement la fourrure boréale pour la trouver toute près de Nathan. Aussi surpris que ses pairs par le reproche, il n'eut pas le temps de réagir que déjà Slavko revenait se poster à ses côtés.

L'ancien soldat garda étrangement son calme. Comme si les échos de la bataille s'éloignaient d'une note apaisante. Son regard bleu-gris embrassa les alentours. Un demi-dieu qui, par son pelage à nouveau immaculé, prouvait qu'il ne s'était guère inquiété du reste. Un arbre ayant chu face à une force démesurée. Une forêt ébranlée mais qui avait tôt fait d'engloutir leurs éclats. C'en était presque inquiétant.

Valion soupira discrètement. Il y a peu de temps, devant un tel spectacle, il aurait eu exactement la même réaction que Slavko. C'était arrivé, d'ailleurs. L'incontrôlable attrait pour la violence de "Tête de Nœud", le manque de réaction de Saen, les directives de Lagertha, la nonchalance de Ventus... alors même qu'il tentait désespérément d'instaurer un minimum de cohésion. Oui, il était déjà passé par là.

Lorsqu'il vit Rymaïn s'approcher de Nathan, prenant la suite de Kris, son cœur rata un battement. Il craignit que sa délicatesse empire l'état du jeune chasseur. Mais, à sa surprise, ses paroles furent assez... encourageantes ? Est-ce qu'elle le ménageait ? Décidément, il en apprenait tous les jours avec cette femme. Peut-être était-ce dû au fait qu'ils avaient passé la même épreuve, comme le lui avait évoqué Nathan lors de la traversée. Quoiqu'il en soit, il restait content que quelqu'un ait tenté d'apaiser l'esprit du garçon. Ne manquait plus que le digne Chanteur du Nord. Un rôle qui lui incombait tout naturellement.

Ayant rassuré le comte quant à son état et apprécié sa sollicitation, Valion glissa une main dans la crinière de Slavko, jusqu'à se réfugier à la base de sa nuque. Derrière la similarité de leurs valeurs se trouvait une autre vérité. Le fils d'Aqua avait passé sa vie reclus, loin des hommes et de leurs émotions tumultueuses. Son ton empli de douceur espérait inconsciemment lui prodiguer ce même apaisement que le demi-dieu lui offrait si souvent. Il n'haussa pas la voix.

« Peu importe à quel point on le souhaite, on ne peut contrôler la direction d'un groupe. Je sais à quel point ça peut être frustrant. Mais cela n'a pas à être un mal. On peut tenter de les guider. C'est difficile. Mais s'adapter reste la meilleure façon d'avancer. Ensemble. »

Parfois, même pour lui simple humain, il restait plus aisé de faire preuve de compréhension et de patience envers la nature plutôt que les hommes. Avec le temps, il espérait que Slavko en soit capable, même si rien en son opinion ne l'y obligeait.

Valion esquissa un sourire. Chacun semblait avoir terminé ce qu'il avait en tête et une nouvelle direction avait été évoquée. Et pas par n'importe qui. S'il estimait la guerrière aux masses, Sarabi avait sa confiance la plus totale. Ne percevant aucun avis contraire, il se tourna vers Nelas :

« Alors cela semble entendu. Mieux vaut ne pas s'attarder ici, même si les environs semblent calmes. Messire Galella, pourriez-vous nous guider jusqu'à Janame ? »

S'il possédait quelques souvenirs de ses études sur la précédente expédition, le chercheur en tenait la carte. En attendant sa réponse, Valion se dirigea vers son potentiel futur employeur. Il repensa en silence aux propos de Sarabi et Nathan, sur la présence qui les avait pisté. Peut-être que les Kouroukas les avaient déjà trouvé. Auquel cas, l'humilité ne serait pas de trop en plus de la bienveillance.

Arrivé à la hauteur de l'intimidant -même mutilé, messire Katar, l'ancien brigadier-chef fit sa proposition. Son expression avenante se mêlait à un ton serviable, où résidait une petite pointe de fermeté montrant qu'il avait l'habitude que ses recommandations soient écoutées.

« Je tiens à réitérer mon offre, messire. Je suis sûr que vous pouvez marcher, mais ménager votre jambe tant que possible me semble plus judicieux. »

Le comte lui paraissait être un homme raisonnable. Mais tout homme blessé peut décupler sa fierté. Par les Quatre ! Homme ou femme. Il ne comptait plus les fois où celle d'Ezelya l'avait gentiment renvoyé bouler.

-> Rassure le comte quant à son état.
-> Essaie d'apaiser Slavko suite à son éclat.
-> Demande au chercheur s'il peut les guider en invitant le groupe à se mettre en route.
-> Vient soutenir Kris si ce dernier accepte.

Codage par Libella sur Graphiorum
Crédits Image - Geoffrey Ernault

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19/10/2017

Expédition sur l'île inconnue : Découverte de la forêt

01/10/2018

Incompris. Maitre Ya-tso disait qu'il était habituel d'être incompris lorsque l'on empruntais la voie de la sagesse. Combien de fois les grands maitres ont ils plongés un élève ou un étranger dans la confusion avec des mots ou des actes qui pourtant ont un ou des sens précis ? Était-ce un problème de communication ou de compréhension ? Maitre Nao-tahira disait qu'il ne fallait pas accompagner un disciple sur son chemin mais l'aider à le trouver seul.

Je ne fus pas surpris de me sentir à nouveau incompris. Une part de moi fut frappé de culpabilité d'infliger un tel tourment au petit Nathan néanmoins je l'estimais indispensable et urgent pour la sécurité de chacun. Nous aurions lui et moi une conversation bien plus calme dès que le temps sera venu. Bien que je reçu de manière positive les mots de l'humaine au jeune, je notais néanmoins le petit message ciblant indubitablement ma personne. Elle ne m'ébranla pas le moins du monde mais je pris soin de noter que mon message n'était pas passé de ce côté là. L'humaine avait raison: le contrôle de soi s'acquiert avec l'expérience. Or il est parfois nécessaire de recevoir pareilles paroles pour l'obtenir. Je notais bien sur la tension de Sarabi également. Je n'avais aucun moyen de savoir ce qu'elle en pensait clairement mais je pouvais sentir son jugement négatif. Le message lui était adressé à elle aussi ainsi qu'à l'enfant d'Aer bien que je comprenais tout deux leurs réactions : l'invocateur de Sarabi avait été blessé et Shenzi avait été directement attaqué. Néanmoins l'importance du silence dans ce milieu était bien trop essentiel pour se permettre ce genre de bruit. Ainsi mon message était également indirectement adressé à mes cousins Demi-dieux. Indirectement car pour le bien de la cohésion de groupe je ne pouvais pas risquer un conflit ouvert en leur adressant directement le message.

Il est des gestes simples possédant un puissant pouvoir positif. La main de Valion au sein de ma fourrure me fit le plus grand bien. Ses paroles menacèrent dangereusement de me plonger dans la méditation. Je le regardais puis fronçais les sourcils. Ce n'était pas le froncement négatif d'une personne irrité mais celui perplexe d'un individu cherchant à saisir toute la profondeur du message que je mémorisais pour y réfléchir à loisir. Les pensées se bousculèrent mais il n'était pas temps de les laisser vivre. Le sentiment d'avoir été incompris était fort. J'estimais avoir besoin d'en parler avec Valion, qu'il ne fallait pas que je m'enferme dans le refuge de mon esprit pour y méditer, que ne m'éloigne pas de lui en restant sur cette note négative que je ressentais. Était-ce de la frustration ? Celle d'être incompris, oui, me chatouillait désagréablement le ventre. Une sensation familière qui m'avait touchée presque à chaque rencontre avec un humain autre que mes amis moines tout au long de ma vie. Je ne laissais cependant pas cette pointe de négatif influencer mon comportement lors du départ.

J'ignorais tout de ces Kouroukas dont ils parlaient et lorsque le groupe reprit la route je me plaçais à ma place c'est à dire à l'arrière. L'heure suivante fut consacré au voyage. Je finis par remarquer une fatigue anormale me tourmentant. Une fatigue s'aggravant lentement. Une trouée dans la végétation m'offrit la possibilité de secouer la tête d'une manière typiquement canin. Ce mouvement, pas plus bruyant que l'équipement humain et beaucoup plus naturel, faisait le plus grand bien : chassant l'émotion et la fatigue. L'effet fut immédiat et durant quelques instants mon état sembla s'améliorer mais ce ne fut qu'illusion. Je secouais la tête de plus en plus souvent, profitant à chaque fois d'une trouée dans le feuillage pour faire le moins de bruit possible et trébuchais même une fois sans chuter d'une manière que je jugeais des plus stupides. Refusant de me plaindre comme un louveteau je combattis ce mal qui me frappait de plus en plus sévèrement mais les signes extérieurs mettraient facilement la puce à l'oreille aux autres. Quelqu'une heure après notre départ, mes oreilles bougèrent comme si une mouche était venue me chatouiller. Marquant l'arrêt, je relevais la tête en même temps que le chercheur vers la canopée : était-ce le vent, un oiseau ou un ennemi ? Mon arrêt fut suffisamment long pour être remarqué mais concluant que ce n'était rien, je poursuivi mon chemin.

En repartant cependant, je trébuchais lourdement et m'affalais la truffe au sol. Nullement sonné mais visiblement surpris, je secouais une nouvelle fois la tête et découvris qu'une racine, qui en temps normal ne m'aurait posé aucun problème, avait fait obstacle à ma postérieure gauche. Je me relevais aussitôt mais poussais un grondement sous l'étrange effort physique inhabituel que ce mouvement me demandait. Une fois debout, je serai prêt à poursuivre le chemin comme si rien ne s'était passé, ne me plaignant pas un seul instant. Je m’efforcerais de tenir le rythme bien que chaque pas me coûtait de plus en plus.

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22/03/2018

Voyage vers l'île inconnue

Sarabi

• Mana

20/20

• Endurance

49/59

• Etat: Empoisonné
• Attaque physique: 8

Après une dissection des plus minutieuses, je ne trouvais rien. Absolument rien. Si en un sens cela pouvait être quelque peu frustrant après un tel travail, ce n'en était pas moi très rassurant concernant la morsure de Kris. En me redressant après mon opération, mon regard se portait à nouveau vers sa jambe avant de revenir à lui, l'informant qu'il n'avait rien à craindre de plus que la douleur. Me voilà rassuré et des plus légères. D'autant que comme suggéré, le groupe conscentait à rencontrer les Kouroukas qui nous seraient d'une grande aide face à tant d'ignorance. Et puis je dois bien admettre que la curiosité m'envahissait. Voilà longtemps que je n'avais pas découvert, pour la première fois et véritablement, une nouvelle forme de vie. C'était excitant. Alors sans attendre davantage, je m'élançais avec le groupe, aux côtés de Kris pour que, si un sursaut de douleur le prenait, qu'il puisse se reposer sur moi.

Le silence était revenu naturellement et c'était une bonne chose. Chacun évoluait au travers de cette forêt dense à un rythme mesuré, permettant à tout le monde de suivre. La formation était quasiment identique et instinctive. Un peu de cohésion ne faisait pas de mal. D'autant que je ne sentais plus les présences autour de nous.

Mais plus le temps passait et plus je sentais mon corps s'alourdir. Si dans un premier temps j'avais assimilé cela à de la fatigue, étrange, mais compréhensible après notre affrontement, les minutes me faisaient mentir. Mes pas étaient de moins en moins souples et discrets, ralentis même, au point que par de nombreuses fois, je dû rattraper la courte distance qu'avait pris Kris sur moi. Quelque chose n'allait pas, c'était certains et mon regard se mit à observer dans tous les sens, comme mes oreilles à se tourner. J'avais, en plus du fait de me sentir fatigué, l'impression de ressentir de moins en moins la forêt, les bruits. Ma vision était plus trouble.

Une fois, je posais ma patte sur le sol et fut surprise par sa lourdeur qui freinait mon avancée, dans une secousse, tentant de reprendre l'équilibre que j'avais presque perdu. Ça n'allait définitivement pas et il ne me fallait pas plus longtemps pour comprendre. Mon regard se vissa sur Kris, écarquillé.

“ Quelque chose ne va pas. ”

Un bruissement au dessus de nous m'interpellait, mais mes sens actuels ne m'aidait pas. Puis c'est derrière qu'un autre bruit m'inquiéta. Me tournant vers sa source, j'avais l'impression de discerner à travers le feuillage, la silhouette bleue et lupine que je connaissais bien. Slavko semblait avoir des difficultés lui aussi. Je m'étais alors arrêté, assez brusquement, me rattrapant à nouveau in-extremis sur mes pattes avant. Un tremblement soudain et violent envahit alors mon corps, mais je tenais bon. Je dardais mon regard sur Kris.

“ Je crois que le sang de ces arachnides est, lui, bien venimeux. ”

Et soudain, en posant mon regard dans celui de Kris, la peur m'envahissait. La peur d'être incapable de le protéger si cela venait à mal tourner. La peur de ne pas pouvoir lui venir en aide si mon état empirait. La peur de le laisser seul ici si je venais à en succomber. Mais c'est un grondement et la faiblesse d'une patte arrière qui me fit sursauter et rompre ce regard apeuré, grondant silencieusement. Mon arrêt avait certainement permit à Slavko d'arriver à notre hauteur et il pourrait lui aussi comprendre que nous étions deux à souffrir. Je lui accordait un regard inquiet avant de revenir à Kris.

“ « Il faut prévenir les autres. Shenzi devrait entendre facilement si tu t'en rapproche un peu plus. » ”

Ma babine se releva, quelque peu irritée par la situation puisque, moi même, je n'entendais plus grand chose. Je continuais donc d'avancer, comme je le pouvais, restant donc maintenant aux côtés de Slavko que je ne pourrais, volontairement, laisser en arrière en sachant ce qui lui arrivait à lui aussi.

@ pyphi(lia)

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14/02/2016

Bonté divine

Le groupe se remettait en marche. Shénzi etait encore une fois tout devant, voletant à raz du sol entre les arbres. Il n'aimait pas vraiment être aussi bas en altitude mais il n'allait pas non plus se plaindre : ils allaient vers les kouroukas. La nouvelle partie de l'exploration se passa bien mais après une heure il fallait bien se douter que quelque chose allait arriver.

Le demi-dieu avait vu que les deux autres demi-dieux du groupe devenaient lents mais il ne s'était douté de rien. Il avait continué à mener le groupe en bon demi-dieu meneur du groupe. Ce n'est que lorsque Slavko trébucha et que Sarabi dit que quelque chose n'allait pas qu'il s'arrêta, forcant le reste du groupe à s'arreter aussi et les regarda un moment. [i] Un poison... [/] Il avait eu raison d'utiliser sa force divine et non ses crocs car il aurait très bien pu se retrouver a leur place.

Il avait remarqué le mouvement au dessus d'eux mais Shénzi hésita à aller vérifier sur le champ puisqu'il était le seul à pouvoir voler. La force du groupe venait de diminuer considérablement. Si Sarabi et Slavko ne pouvaient plus avancer qu'est ce qui allait arriver ? Ils étaient sur la bonne voie des kouroukas il ne fallait pas s'arrêter en chemin ! Shénzi voleta doucement vers eux. Il passa à côté de Kris qui était en train de venir le chercher. Bonne idée : il avait peut être une solution.

Rapprochez-vous, je vais tenter quelque chose.

La dernière fois qu'il avait utilisé cette capacité ca remontait à l'ancien monde. C'etait forcément moins puissant qu'avant mais ca pouvait aider. Attendant que ses cousins soient assez collé, il finit par inspirer profondément en puisant dans ses forces magiques pour lancer un rayon de dispersion sur eux.

Les effets du poison seront peut-être dissipés, mais le poison en lui-même est toujours présent.

Il faudrait faire attention. Maintenant ça ne dépendait plus que d'eux. Shénzi ne le faisait pas pour la reconnaissance ou pour être sympa avec ses cousins. Gaspiller sa magie de la sorte ne l'arrangeait pas. Mais il ne voulait pas non plus se retrouver à devoir protéger seul tout ces humains. Cela était impossible, il n'égalait pas son père. Si avec ça Sarabi et Slavko pouvait de nouveau bouger librement ça serait plus pratique. Il pouvait aider alors il allait le faire. Sans attendre une quelconque réaction le demi-dieu fit volte face et voleta en prenant de la hauteur contre un arbre. Il ne voulait pas se retrouver une deuxième fois avec une araignée sur le dos. Il allait directement vérifier ce qui se tramait en haut. C'était plus important que de discuter du beau temps.

Dispersion 5 sur Sarabi et Slavko en rayon
Va voir ce qui se passe en hauteur
-5 mana : 10 restant

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06/08/2018

Découverte de la forêt (évent)

Rymaïn•Shénzi•Valion•Slavko•Kris•Sarabi•Nathan
Été ° L'île Inconnue (forêt)

Rymaïn ~ Stats

Ω Endurance: 12/12 [9+3]
Ω Etat: Alerte & légèrement impatiente
Ω Dégâts [distance] : Arc Eris : 8 [2+6]
Ω Dégâts [mêlée] : Réa : 10 [2+8] / Singi : 10 [2+8]
Equipements:

Visuel Masses:

Lorsque chacun eut -enfin- terminé de faire ce qu'il avait à faire de son côté, le groupe pu reprendre la route. Finalement, tous s'étaient ralliés à l'idée de rejoindre les autochtones, un bon point pour elle... Et probablement pour le comte Katar aussi. Cela n'était pas trop tôt, Rymaïn supportait difficilement de rester sans bouger et commençait à souhaiter voir le bout de cette masse verdoyante enténébrée. Il n'étaient pas à leur aise ici pour se battre correctement, et n'importe quelle autre créature pouvait encore surgir de nulle part, potentiellement plus dangereuse...

...Quoique, au bout d'une bonne heure de marche, il s'avéra que leur précédente confrontation ait eu un impact plus conséquent que prévu. La nordienne, focalisée sur les alentours et ce bruissement étrange dans la canopée, ne remarqua pas de suite les changements qui s'étaient lentement opérés chez deux membres de l'expédition, deux des enfants divins, plus précisément. Lorsque tous ralentirent pour enfin s'arrêter et que Shénzi passa non loin d'elle, revenant en arrière, elle posa enfin se prunelles sur les deux déités qui paraissaient être dans un état de faiblesse anormal. De toute évidence, les sortes d'araignées possédaient néanmoins quelques chose de nocif dans leur sang, comme l'avait fait remarqué Sarabi. Puisqu'ils en avaient tout deux ingurgité, elle ne voyait pas d'autre explication à leur état non plus.

L'enfant d'Aer se proposa d'apaiser leurs tourments un minimum. Une fois le sort lancé, il signifia cependant ne pouvoir guérir vraiment l'infection. Rymaïn fronça les sourcils, il leur fallait absolument trouver de l'aide rapidement dans ces conditions. Le groupe se voyait amputé de la puissance de deux de leur plus importants alliés, et Shénzi ne pouvait endosser seul le rôle de protection à l'égard de tous. Alors que celui-ci s’élevait dans les hauteurs, probablement pour jeter un oeil à ce bruit étrange perçu plus tôt, la rouquine observa Slavko et Sarabi se remettre doucement d'aplomb. Elle n'appréciait guère voir un enfant des Quatres affecté de la sorte, et fut soudain soulagée d'être venue seule sur cette île...

Au même titre que les autres, elle attendit le retour de Shénzi, toujours sur ses gardes, espérant que rien de dangereux n’apparaisse à nouveau. La remarque du chercheur avait laissé entendre qu'ils croiseraient sans doute les Kouroukas bien avant de les avoir trouvé, et elle espérait sincèrement que cela se produise au plus tôt.

• Ω •

[Action(s) > Reste sur ses gardes / Post useless, mais qui rapporte toujours des points xD]

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Crédits images : Allegiance & Artiste Inconnu

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27/01/2018

[Event] Expédition sur l'Île Inconnue

Découverte de la forêt

Valion

État : Atteint d'un soupçon de panique.

Endurance : 14

Attaque physique : Lance = 13 / Arc = 11

Équipement:

Le comte déclina gentiment son offre, en l'assurant qu'il n'hésiterait pas à le solliciter si besoin. Soit il était un affable orateur, soit il avait très bien cerné la personnalité de Valion. Probablement les deux. Quoiqu'il en soit, c'était tout ce qu'il fallait au chasseur pour qu'il acquiesce et obtempère avec respect.

Valion retrouva sa place aux côtés du chercheur. Il en profita pour s'excuser brièvement de l'offense faite par Slavko. S'il ne remettait pas ouvertement son comportement en question, il restait désolé que ce dernier ait causé du tort. Le demi-dieu étant presque un nouveau-né en ce monde, il se sentait responsable de lui. Comme il se jugeait responsable de ses proches, ce qui incluait Ruinn.

Au bout de plusieurs minutes, il vint naturellement rejoindre Nathan, et posa sa main sur l'épaule de son cadet. Il le trouvait légèrement distant depuis l'altercation. L'ancien soldat savait à le regarder qu'il avait encore gagné en maturité depuis leur dernière rencontre, mais certains troubles revenaient aisément à la charge. Ils n'éprouvaient peut-être pas les mêmes, néanmoins Valion restait bien placé pour reconnaître cet air concentré et le combat intérieur qu'il renfermait.

« Tu n'as pas besoin de prouver quoique ce soit, Nathan. »

Après tout, le comte ne lui aurait pas confié un objet aussi précieux s'il n'était pas jugé un minimum digne. Ces quelques mots proférés, Valion reprit sa position attitrée. La voix de Sarabi brisa le flou temporel dans lequel il évoluait au sein de cette forêt dense. Son cœur rata un battement. Il fit immédiatement volte-face et, dans un immense effort, se retint de se jeter auprès d'elle. Encore derrière, il vit Slavko trébucher. Cette fois il n'hésita pas. Le regard empli de crainte, il se posta aux côtés de son compagnon pour prévenir au mieux une autre chute.

Un sentiment d'impuissance s'abattit sur son esprit à la conclusion de la lionne divine. Il fallait faire quelque chose, et vite. Il ne pouvait perdre ni l'un ni l'autre. Si l'absence de Ruinn semblait être une bonne chose, il s'en voulait terriblement d'avoir emmené le Loup d'Aqua.

Valion se recula finalement, observant avec espoir le demi-dieu céleste enclencher sa magie. Ce dernier ayant gagné les cieux, il contempla le reste du groupe. Il garda son calme, mais l'inquiétude perçait dans sa voix.

« Je peux y aller. Je peux trouver Janame. Elle est toute au sud de l'île c'est ça ? J'ai une boussole, et une cape de camouflage si les choses tournent mal. Je serais plus rapide seul, et le groupe aura besoin de toute protection restante. »

Possédant une pierre de télépathie liée à Sarabi, il pourrait communiquer avec elle dans le pire des cas. Mais il conserva cette information, avec hésitation. À sa connaissance, la fille d'Ignis n'avait pas fait état de leur lien à son libérateur. Il pouvait également appeler Slavko en cas de problème. L'état de ce dernier restait à évaluer après le sort de Shénzi, mais ça restait une possibilité.

Honnêtement, Valion ignorait si c'était une bonne idée. Quoiqu'ils choisissent, les risques étaient là, le danger omniprésent. Il ne pouvait simplement pas rester ainsi à se battre contre la végétation touffue pour avancer, pendant que l'état de Sarabi et Slavko empirait.

-> S'excuse auprès de Nelas.
-> Tente de rassurer Nathan.
-> Va soutenir Slavko.
-> Se porte volontaire comme éclaireur.

Codage par Libella sur Graphiorum
Crédits Image - Geoffrey Ernault

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22/08/2013

Akelar Katar

Rp Précédent:

► Chronologie: Forêt - Jour 3
► Endurance: 06 [+4]
► Etat: Sain

Objets Magiques:

Equipements:

Nourritures:

Armes:

[Event] Découverte de la forêt.

Feat Valion ; Rymaïn ; Shénzi ; Slavko ; Lykoï ; Nathan Et Sarabi.

La préoccupation portée par les chasseurs de l'expédition était plus agréable que je ne le laissai paraître, renforçant par la même occasion l'existence des deux groupes dont je percevais la présence au sein du nôtre. La proposition parfaitement louable du protégé de Sarabi révéla un trait de caractère chez cet homme que je ne lui connaissais pas encore. Un aspect plus autoritaire. Mais davantage contrôlé et inhabituel. Voila qui le montait en estime car de fait ses choix ne découlait pas d'une habitude à suivre tel un Coba mais bien de la prise de conscience de son intérêt là-dedans. Cependant, je déclinai son offre. Principalement par une égo qui ne saurait supporter l'idée d'être ainsi réduit à un poids pour l'ensemble. Le reste des raisons étant que coutumier aux plaies j'avais développé une capacité à endurer la douleur.

L'ensemble de notre arrière garde rassuré les uns par rapport aux autres, nous reprîmes la route. Comme je l'avais pensé, la blessure peu profonde comparée à d'autre ne se fit pas d'une grande gène. Sans doute était-ce dû au fait que mes pensées ne s'en préoccupaient pas. Ils étaient tourné vers la rouquine dont son indifférence pour les conséquences de la puissance déployée par Shenzi me surprenait. Ne me disait-elle pas durant notre discussion à l'écart qu'elle portait mon intérêt à ne commettre aucun acte touchant à la faune et la flore ? Certes nous ne pouvions agir autrement envers ces araignées sans appellations véritables, mais la forêt en elle-même ne se trouvait en rien une menace.

Une bonne heure s'écoula tandis que la blessure commençait à se réveiller. Faire travailler le muscle tandis qu'il cherchait à se réparer n'était pas la plus judicieuse des idées. Mes pas se faisaient plus lents bien que je m'efforçais de garder le rythme des plus lents d'entre nous afin de ne pas creuser un mortel écart au sein de notre compagnie. Parfois, j'eu presque le réflexe de poser la main sur le haut du dos de Sarabi pour y prendre appuie un instant, mais je me reprenais suffisamment vite pour ne pas me permettre un tel déplacement envers la divinité qu'Elle était.

Sa mise en garde me fit porter la main sur la garde de mon arme toujours dans son fourreau tandis que mes yeux balayaient les hauteurs. Si ces abjectes créatures avaient la folie de vouloir une revanche, il trouverait un tranchant qu'ils n'eurent encore jamais rencontré. Et elles s'en souviendraient. Mon attention restait sur la menace risquant d'approcher jusqu'à ce que la Veilleuse des Délaissés ne me fasse oublier tout ce qui n'était pas Elle. Mon regard se jeta sur le siens et un étrange sentiment me submergea à la vue de son corps tremblant. Je gagnais sa hauteur à mesure qu'Elle m'indiquait que l'Invocation étant la moins propice à agir en entente avec le groupe était la seule pouvant lui porter assistance.

Je restai d'interminables secondes à la regarder, sans dire mot. Sans bouger. Incapable de comprendre cette sensation nouvelle en moi qui me rendait inutile durant une demie-dizaine de secondes. Puis, me réveillant de cette inexplicable paralysie, je commençais à m'élancer à la recherche de cette aide divine, oubliant la douleur naissante de ma jambe. Sarabi avait vue juste car avant que je n'atteigne la moitier du groupe, l'Invocation me survola pour rejoindre la Protectrice de Sirk. Une magie émergea de Shenzi et bientôt des paroles rassurantes apaisèrent mon ressentie. Si le poison pouvait toujours se trouver dans son organisme, il n'avait plus d'effets néfastes. Là était le plus important. Et puis son corps était la création des Dieux. Ils devaient bien avoir conçus leurs Enfants pour être en mesure d'expulser les substances venimeuses qu'Ils avaient Eux-mêmes introduit sur les Îles. Ils ne laisseraient pas quelque chose pouvoir atteindre de manière aussi dangereuse leurs Progénitures. Non. C'était impossible. Je me refusai à le croire.

Mes pas retrouvèrent les côtés de Sarabi pour qui mon inquiétude sincère ne pouvait être remit en cause. Mon regard soucieux ne quittait le siens, ne cessant de l'interroger silencieusement sur son état véritable. Une nouvelle fois ma main se dirigea vers légèrement vers Elle avant que les mots de Valion ne viennent interrompre son avancée. Un regard d'estime et de remerciement à la fois vint à lui. Bien entendu son Invocation était concernée mais je ne doutai pas un seul instant que sa proposition aurait était la même si seule la mienne aurait été affectée. J'aurai aimé me proposer également, tout du moins de l'accompagner, mais j'étais incapable de laisser Sarabi dans cet état, avec pour escorte peu de personnes en qui j'étais prêt à accorder ma confiance à l'heure actuelle. Pour l'instant, et si Valion partait, je m'estimai le seul être en mesure de veiller convenablement sur Elle.

Néanmoins, je ne comptai pas le laisser sans assistance au vue de sa quête. Ma main s'engouffra dans mon Sac sans fond pour y sortir un Pendentif de célérité. Si je me souvenais de l'explication, il permettait d'aller bien plus vite en le portant. Un atout de taille dans cette situation. En doublant sa rapidité il pourrait distancer des créatures ou même passer si rapidement qu'elles ne prendraient pas la peine de le poursuivre. Cela étant, les risques restaient de mises. En main, je m'apprêtai à le tendre vers l'homme en le remerciant du danger vers lequel il se disait prêt à se rendre, avant que le regard désapprobateur naissant dans les yeux cristallins de Sarabi ne me ramènent à la réalité. Son état encore faible la faisait s'avancer lentement pour prendre la parole, ce qui me permit de la devancer.

- Votre courage vous honore. Commençais-je en m'approchant de lui. Et je me serai déjà mis en route si ma jambe ne m'imposait pas l'incapacité d'y arriver. J'avais pour idée de vous confier ceci. Continuai-je en portant les yeux sur le pendentif tournant dans mes mains. De quoi vous faire atteindre Janame bien plus vite. Cependant. Nuançai-je en me tournant brièvement vers Sarabi. Cela reviendrait tout de même à agir avec émotion et non réflexion. Nous serions les premiers à en subir les conséquences. Et je parle ici des plus dangereuses. M'expliquai-je en portant de nouveau le regard en direction de la féline avant de le porter vers le haut des arbres. Cela dit. Il ne me semble pas avoir entendu mention de monstres volants. Alors si notre guide était en mesure de nous confirmer cette hypothèse et que l'un de vous détenez un objet magique permettant de voler, dont le nom m'échappe, ou si une divinité présente était en mesure de prendre son envol d'une manière ou d'une autre, il lui serait possible d'atteindre Janame bien plus rapidement et, en théorie, avec bien moins de risques, tout en nous permettant de conserver la majorité de notre compagnie ensemble afin de faire face aux prochaines surprises n'attendant que nous sur le chemin. Qu'en pensez-vous ?

▼ Succès ▼▲ Succès ▲

23/03/2018

Le groupe se dirigeait finalement vers les Kouroukas, à la demande de Rymaïn et de Sarabi. C’était une bonne idée, mieux valait les rencontrer avant de chasser les manavores, particulièrement après un tel combat. De toute façon il fallait partir d’ici au plus vite, qu’importait la destination. Nous marchâmes alors pendant une bonne heure au moins, peut-être plus. Il était bien difficile d’évaluer le temps qui passait sous l’épaisseur du feuillage. Et puis je ne cessais de ressasser les dernières minutes dans ma tête, m’excluant totalement du reste du groupe, au moins mentalement. Je savais qu’il fallait que je passe à autre chose, mais je n’y arrivais pas ; les mots de Slavko passaient en boucle dans ma tête. Ma colère était passée au moins, certainement grâce aux paroles de Rymaïn et de Valion. Je regardais parfois le loup divin, espérant peut-être apercevoir une once de regret sur son visage. A la place je remarquai un comportement particulier, comme s’il s’affaiblissait, comme s’il était trop fatigué pour continuer. C’était curieux. Et puis je remarquai le même comportement chez Sarabi. Mes pensées se matérialisèrent dans sa propre voix : il y avait un problème. Le combat que nous venions de terminer avait certes été éprouvant, mais pas assez pour provoquer un tel changement chez deux demi-dieux.

Tout s’accéléra à partir du moment où Slavko et Sarabi perdirent l’équilibre. Cette fois c’était sûr, ils avaient été empoisonnés en mordant les araignées à dix pattes. Pour ne rien arranger à la situation, un bruit étrange se fit entendre au dessus de nos têtes. Pouvait-il s’agir à nouveau des mêmes araignées ? Ou bien ce qui les avait attaquées avant qu’elles ne nous tombent dessus ? Dans tous les cas, ce mystère ne se révéla pas tout de suite. Shénzi en profita pour soigner ses deux cousins, ou au moins neutraliser l’effet du poison, avant de se positionner en hauteur. C’est alors que Valion, très certainement inquiet pour son invocation, proposa de partir seul vers Janame pour demander de l’aide aux Kourouakas. C’était en totale contradiction avec l’une des premières choses que nous nous étions dit sur le bateau : il ne fallait pas nous séparer. Encore moins dans une situation de crise. Le comte Katar semblait vouloir partir avec lui, mais sa raison gardait le dessus dans sa réflexion. Il proposait que quelqu’un aille les chercher par la voie des airs, argumentant de la rapidité et la sécurité de la manoeuvre. C’était mieux, mais cela impliquait toujours une séparation.

“Calmez-vous !”
Je n’en revenais pas d’être celui qui venait de prononcer ces mots, moi qui venais de me faire sermonner pour manque de calme à un moment critique. J’imagine que c’était bien plus facile maintenant que je n’étais pas directement concerné. Ou alors les mots de Slavko avaient fait leur effet malgré moi. Il fallait réfléchir, ne pas prendre de décision hâtive. “Deux d’entre nous ont été empoisonnés, leur état est capital pour notre survie, il faut les soigner”, commençai-je alors. “Mais leur état a déjà été amélioré grâce à Shénzi. Il faut s’en contenter pour le moment. Le danger est toujours autour de nous, il ne faut pas nous séparer.” Je pointai la canopée du doigt, faisant référence au bruit précédemment entendu. “Janame ne doit pas être bien loin…”

Une soudaine réalisation interrompit mon fil. J’allais proposer de simplement continuer le plus possible en restant sur nos gardes, mais les paroles du chercheur me revinrent à l’esprit. Je marmonnai alors ces dernières, matérialisant mes pensées : “Avant d'atteindre leur ville, je pense que nous les aurons déjà rencontré…” J’accordai un peu plus de volume à ma voix, pour me faire entendre par tout le monde : “Les Kouroukas sont peut-être déjà là. Ils nous observent peut-être, peut-être même que l’un d’entre eux est la chose qui a bougé au dessus de nous. Ne sortez vos armes qu’en cas de danger visible.”

Je me mis ensuite à interroger ma mémoire, à la recherche des quelques mots du langage Kourouka que j’avais pu retenir. Il fallait se montrer calmes, sans danger, polis même. Il fallait montrer que nous ne cherchions qu’à se faire aider, que nous ne voulions pas leur manquer de respect ou les attaquer. Sans crier mais élevant ma voix vers les hauteurs des arbres, je me mis à prononcer d’un ton hésitant, cherchant mes mots :

“Ou… Oumane, alik ! Brabra ! Euh… Ya !!”
J’avais l’impression d’être stupide. J’enchaînais les quelques mots qui me revenaient à l’esprit, sans même être sûr qu’ils signifiaient ce que je pensais. Il manquait certainement toute une grammaire autour de mes mots pour former une réelle phrase, mais ce serait peut-être suffisant pour faire sortir les Kouroukas de leur cachette, et les convaincre de nos intentions pacifiques. A condition bien sûr qu’ils étaient bien là, autour de nous, et que je ne parlais pas bêtement aux arbres, voire aux dangereux monstres qui s’y cachaient…

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19/10/2017

Expédition sur l'île inconnue : Découverte de la forêt

06/08/2018

Découverte de la forêt (évent)

Rymaïn•Shénzi•Valion•Slavko•Kris•Sarabi•Nathan
Été ° L'île Inconnue (forêt)

Rymaïn ~ Stats

Ω Endurance: 12/12 [9+3]
Ω Etat: Intriguée
Ω Dégâts [distance] : Arc Eris : 8 [2+6]
Ω Dégâts [mêlée] : Réa : 10 [2+8] / Singi : 10 [2+8]
Equipements:

Visuel Masses:

Alors que le pelage immaculé de Shénzi avait disparu dans l'épaisse frondaison des arbres, une absurdité résonna au sein du petit groupe, tout droit sortie de la bouche de Valion. Rymaïn observa le chasseur, qui semblait commencer à paniquer, ce n'était pas le moment, bien qu'elle en comprenait aisément l'origine au vu de l'état de Slavko. Le comte Katar en rajouta une couche, probablement motivé par les mêmes raisons concernant son lien avec la lionne divine... Quelle brillante idée, si Valion mourrait dans cette forêt ça ne ferait qu'empirer leur situation, ainsi que renvoyer Slavko et Ruinn à leur condition de prisonniers.

Pour une fois, le chercheur fit une remarque pertinente. Il possédait au moins une conscience aiguisée des dangers de cette île, à défaut d'en donner l'air le reste du temps. Nathan renchérit, exposant la nécessité de se calmer, preuve qu'il était tout à fait apte à faire montre de bon sens et de réflexion. Il verbalisa les pensées de la rouquine, ajoutant même que les autochtones étaient peut-être déjà là. Ce n'était pas bête, et cela expliquerait les présences perçues plus tôt par les enfants divins et qui semblaient les suivre.

La suite la laissa perplexe un instant, avant qu'elle ne réalise qu'il tentait de communiquer avec une présence potentielle. Mais elle fut davantage décontenancée par la voix qui s’éleva clairement au delà de la canopée, s'exprimant dans un même langage, bien que de façon plus assurée.

Rymaïn rangea aussitôt son arme et posa soudain ses yeux sur le chasseur, se rappelant le petit carnet qu'il avait sorti lors de l'apparition des tortues montagnes. Elle se dirigea vers lui et murmura rapidement. "Valion, sors ton carnet de notes au lieu de dire des stupidités!" Se souvenant alors qu'elle n'avait pas besoin de lui, sachant où il l'avait rangé, elle ne lui laissa pas le temps de réponse et s'empara de l'objet après avoir plongé sa main dans son sac sans fond. Objet qu'elle feuilleta rapidement tout en rejoignant Nathan, peu soucieuse de la réaction du chasseur. Elle tomba sur les pages relatant la précédente expédition, comme elle s'en doutait au vu des propos du jeune homme, quelques traductions du langage des kouroukas y figuraient.

"Je crois qu'il a demandé à Shénzi s'il avait un rapport avec Aer... Et si on souhaite quelque chose vis à vis de leur cité. Peut-être accepterait-il de nous y mener si nous montrons nos intentions pacifistes? Tiens Nathan, tu te débrouilleras mieux que moi." Elle lui tendit le petit carnet ouvert à la page des mots traduits. Ses propres habilités en termes de communication avec les humains étaient assez déplorables pour qu'elle prenne le risque de faire n'importe quoi avec une race qu'elle estimait déjà bien davantage.

• Ω •

[Action(s) > Demande ses notes à Valion, puis les lui prend sans son avis et observe la liste de mots traduits / Fait une suggestion quant à la signification de ce qui a été dit et tend le carnet de notes à Nathan]

Codage par Libella sur Graphiorum & Capou
Crédits images : Allegiance & Artiste Inconnu

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22/03/2018

Voyage vers l'île inconnue

Sarabi

• Mana

20/20

• Endurance

49/59

• Etat: Empoisonné
• Attaque physique: 8

La tension de Kris vis à vis de mon état était palpable. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il était désemparé. Si, de ce fait, il n'agissait pas dans l'immédiat, je ne lui en tenais pas rigueur. Au contraire, je tenais son regard le temps qu'il lui faudrait pour réagir. Il n'eut finalement pas le temps, puisque Shenzi lui même était venu au devant du problème. M'exécutant quand il nous demanda, à moi et Slavko, de nous rapprocher, j'attendais qu'il lance son sort. Je savais les enfants d'Aer capable d'une telle chose, heureusement pour nous qu'il était présent, finalement. Je me sentais déjà un peu mieux, mais la détresse de Valion était déjà bien plus prenante. Voulant le rassurer et surtout, l'empêcher de commettre l'irréparable, c'est finalement Kris qui s'avançait pour... le conforter ? Quelle idée. Non, certainement pas.

Et puis ce fut finalement le petit Nathan qui interrompis tout ce joyeux bazar. Il reçu un regard reconnaissant de ma part avant que je n'adresse à Valion mon avis, d'un ton lourd de sens.

“ Se séparer n'est pas envisageable. ”

J'accordais également mon attention à Slavko, m'assurant qu'il allait mieux lui aussi. Mais les choses s'accélérèrent. En haut dans les feuillages, une conversation avait débuté entre Shenzi et ce qui semblait être un Kouroukas. Rymaïn eu la bonne idée d'amener un carnet de note à Nathan qui semblait se débrouiller dans leur langage. J'avais moi aussi appris les bases grâce à ce rapport. Je rejoignais alors le jeune chasseur en cherchant le Kouroukas du regard, d'un air se voulant rassurant et surtout, apaisé.

“ Je pense que "nima" doit vouloir dire enfant, ou fils. Pour "traka", je ne suis pas sûre. ”

Espérant que le jeune chasseur avait de quoi noter, je me disait qu'un mémorium aurait été le bienvenu. Comment n'y avais-je pas pensé avant de venir. Cependant, j'en parlais rapidement, peut-être que l'un des humains aurait ce qu'il faut.

“ Personne n'a de mémorium je suppose ? ”

N'attendant cependant pas la réponse, je tentais ma chance auprès du Kouroukas, d'une voix et d'un air amical, m'asseyant simplement pour ne montrer aucune agressivité.

“ Brabra nima Hao. Brabra Oumane. Rane... nima Iknis. Fuka Kouroukas ya nima Iknis o nima Akoa. ”

J'avais de temps à autre jeté un coup d’œil au fameux carnet de note. Même si en tant que Demi-Déesse j'avais un capacité d'apprentissage supérieur aux humains, connaitre une langue n'était pas une chose aisé. D'un regard vers Kris, je lui demandais ensuite de s'approcher et de montrer le liquide verdâtre venant des arachnides. Puis d'une griffe, je désignais le flacon remplis puis ma mâchoire que j'ouvrais en tirant un peu la langue pour l'occasion, prenant ensuite un air mimant le mauvais goût, cherchant à nouveau le Kouroukas dans ce denses feuillages.

“ Nima Iknis o nima Akoa narou. Kouroukas ya kou ?”

Je désignais une fois de plus le flacon puis j'informais les autres de ce que je venais de dire, conservant mon regard amical et légèrement implorant vers la cime des arbres..

“ Je leur ai demandé de nous pardonner et que nous souhaitons leur aide, pour Slavko et moi. Leur dire que l'on veut allez chez eux n'est pas une bonne idée, évitez d'en prononcer le nom. ”

@ pyphi(lia)

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01/10/2018

Selon une ancienne loi, il est dit que les prédateurs s'en prennent en priorité aux proies les plus faibles. C'est faux. Les prédateurs sont, pour la plus grande majorité, des opportunistes : une proie se présente, une occasion d'attaque et c'est partie. Un grand nombre de chasse échouent pour cette raison. Pourtant les grands prédateurs ne sont pas idiots : si le combat est trop risqués ils n'attaqueront pas. Au contraire si un ou plusieurs individus montrent des signes de faiblesse dans le groupe celui ci sera certainement pris pour cible, le prédateur cherchant à saisir l'opportunité de ce repas apparemment facile. En montrant des signes de faiblesse je devenais une cible ainsi je me battais pour en montrer le moins possible.

La magie de Shenzi m'apporta un certains apaisement. Je ressentais toujours la gène du poison mais je pouvais la combattre pour ne pas apparaître comme une cible. L’inquiétude de Valion me tourmentait : je me sentais coupable de le lui infliger. J'eus bien de la peine à retenir le grondement d'un parent loup envers son louveteau lorsqu'il déposa l'idée stupide de partir seul dans le forêt pour trouver le village qu'ils nommaient Janame. Le fait que le noble approuve m'irrita et le poil de mon dos se hérissa quelque peu. Ce fut grâce au jeune Nathan qu'il retomba aussitôt et grâce au complément de Sarabi : tous les deux s'opposant à son idée.

Assis aux côtés de Valion, je déposais mon veto avec fermeté :

« Ensemble les fourmis terrassent les puissants mais seule une fourmi n'est rien. Tu ne partiras pas sans moi Valion Lameblanche, même si je dois épuiser ma volonté à combattre le pacte. »

Je soupirai et repris avec plus de douceur, toute trace de fermeté disparu :

« Je comprend ton inquiétude, elle naît de ta bienveillance, l'une des raisons de mon choix. Mais tu n'y arrivera pas seul, si tu pars je te perdrais. Je vivrais Valion, quoi qu'il arrive. N'agis pas comme un jeune loup intrépide mais inconscient. Il faut rester unit. Je ne te laisserai pas partir et mourir bêtement. Je te demande de rester prêt de moi. »

S'il décidait de partir malgré tout il allait devoir m'ordonner de ne pas m'opposer à sa volonté : je le retiendrais. Restant assis à côté de lui, j'observais les événements suivant avec calme. Quelle créature étrange que ce... Kouroukas. Je ne comprenais pas un seul mot de son langage et étais bien incapable de communiquer avec lui. Je restais donc assis là, aussi inutile qu'une souche d'arbre.

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14/02/2016

Première rencontre avec les Kouroukas

Le fils d’Aer longeait comme un serpent le tronc de son arbre, concentré sur ce qui se trouvait plus haut, encore un peu au-dessus de lui. Qui osait encore le surplomber ? Si c’était encore une de ses araignées maudites, elle subirait le même sort que la dernière. Silencieusement, il avait remarqué sa proie et lorsqu’il arriva à sa hauteur, Shénzi ne put retenir une certaine surprise dans son regard rouge. Avant même qu’il ne puisse faire quoi que ce soit le kouroukas se retourna et ils se dévisagèrent un moment. Quelle situation grotesque… Le fils d’Aer laissa la créature prendre ses distances sans faire un mouvement car il ne voulait pas l’effrayer davantage.

Il avait trouvé un Kouroukas. Ce dernier était plus grand qu’un humain et semblait être surtout plus fort. Alors, était-il aussi plus intelligent qu’eux ? Ce n’était pas difficile à faire ça, se dit-il tout en pensant à son humaine. Depuis sa libération il avait enfin trouvé quelque chose d’intéressant dans ce nouveau monde : et cette chose avait pointé sa lance vers lui. Il était vraiment méfiant vu l’attitude qu’il adoptait. Après tout, il ne devait pas voir de demi-dieu aussi beau que lui tous les jours.

Le kouroukas posa une question au fils d’Aer et il ne reconnu que le mot Aer. En dessous, le groupe semblait aussi avoir entendu et l’humaine rousse sembla comprendre qu’il lui demandait s’il était son fils. C’était le plus logique. Le demi-dieu baissa la tête en signe de respect, reprenant une attitude plus décontractée que celle qu’il avait adopté lorsqu’il chassait encore le potentiel indésirable dans les feuilles. Il ne savait pas trop comment lui répondre leur langage étant bien différent de celui des humains.
Ka… Rane Shénzi.
Il n’était pas certain de ses mots mais il savait que rane était utiliser pour se présenter. Alors comme le premier contact était surprenant il voulait repartir sur de bonnes bases. Sa voix gronda doucement. Sa deuxième question il ne la compris pas du tout. Janame ? Oui, ils voulaient s’y rendre. En bas Sarabi décida de plutôt demander de l’aide au Kouroukas pour le poison avant quoi que ce soit. Mais ils n’ont vraiment aucune intelligence… Il regrettait d’avoir usé de ses forces pour aider ses cousins. A toujours demander de l’aide sans attendre une seconde et réfléchir… Il avait vu comment le groupe s’était pris la tête après qu’il était parti pour rejoindre au plus vite Janame.

Shénzi se concentra plutôt sur sa question. Le demi-dieu voulu lui demander la signification de traka. Ils allaient mieux pouvoir leur répondre s’ils avaient un des mots manquants. Cependant il s’arrêta là, préférant attendre de voir sa réaction avant de continuer.
Fuka… Toura… Kouroukas.

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27/01/2018

[Event] Expédition sur l'Île Inconnue

Découverte de la forêt

Valion

État : Légèrement tendu.

Endurance : 14

Attaque physique : Lance = 13 / Arc = 11

Équipement:

Les réactions quant à sa proposition furent pour le moins diverses. Valion fut soulagé de voir le comte Katar le soutenir, et même lui offrir son aide. Si le plan demeurait hautement incertain, tout objet magique augmentait ses chances d'atteindre la ville des Kouroukas. Il ne pensait pas à la mort. Seulement à réussir.

L'exclamation de Nathan perça les quelques mètres qui les séparaient. Bien qu'elles bouillonnent, les deux hommes étaient restés maîtres de leurs émotions. La réplique n'en fut pas moins percutante. Celle du chercheur également. Valion serra les poings à l'entente de celle-ci, sentant la frustration grimper le long de ses nerfs. Il eut envie de rétorquer qu'il s'estimait loin d'un expert régional mais qu'il n'avait pas de meilleure idée s'il voulait aider ses deux amis.

Mais il connaissait bien ce genre d'émoi, maintenant. Ce sentiment d'impuissance si désagréable. Et il faisait de son mieux pour le parer. Nelas avait, au fond, irrémédiablement raison. Ses iris gris-bleu glissèrent au sol, caressant distraitement la végétation qui le constituait. Sarabi également se montra contre son idée, avec une fermeté dénuée de son habituelle douceur.

Les paroles de Slavko, qui s'était rapproché tant bien que mal, l'ébranlèrent. Le jeune homme plongea son regard clair dans l'ambre du fils d'Aqua. Il y trouva une telle détermination qu'il en fut presque intimidé. Le Loup le rassura, achevant de creuser l'hésitation et les songes du chasseur.

Rymaïn lui asséna la dernière claque mentale, d'un ton étrangement familier qui l'atteignit plus qu'il ne voulait l'admettre. Légèrement déstabilisé, il n'eut pas le temps d'obtempérer à sa requête que l'intrépide rouquine se servit. Valion laissa échapper un petit grognement contre cette impatience, plus que par réelle inconvenance.

Il écouta les échanges suivants et tentatives de communication avec intérêt. Il ne chercha pour l'instant pas à interagir avec le kouroukas, craignant que trop de sollicitations le fasse fuir ou pire. Il avait beau se concentrer, son attention restait fragmentée. Elle dériva à nouveau vers Slavko. Au bout de quelques secondes à l'observer en silence, il lui souffla :

« D'accord. Je ne te quitte pas. »

Mais son idée suicidaire s'accrochait dans un coin reculé de son esprit, prête à resurgir en cas de grave danger chez l'état du Loup et de la Lionne. Il n'y pouvait rien. Il savait que c'était stupide. Même le comte, qu'il jugeait raisonnable, y songeait, alors... La chasser serait un gaspillage d'énergie de toute façon. Il glissa à nouveau une main dans le pelage bleuté de son compagnon. Il n'était pas seul à prendre la décision. Il ne devait pas refaire cette erreur avec lui.

La respiration de nouveau régulière, le chasseur tordit le cou pour essayer d'apercevoir l'autochtone au travers du feuillage dense. Ses yeux s'agrandirent de curiosité. Une lueur d'excitation brillait eu creux de ses yeux. Un kouroukas..! La tension l'envahit. Leur groupe risquait gros dans ce simple échange.

-> Se calme et écoute.

Codage par Libella sur Graphiorum
Crédits Image - Geoffrey Ernault

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23/03/2018

J’avais raison ! Mon regard s’illumina quand la voix du Kourouka parvint à mes oreilles. J’arrivais à peine à le distinguer, mais cela était bien suffisant pour me procurer cette sensation de curiosité et de soulagement. Je n’avais pas tout compris à ses paroles. Quelque chose à propos d’Aer, certainement en rapport avec Shénzi. Et puis il avait cité Janame, sans que je ne sache vraiment pour quelle raison précise. Ma mémoire n’était pas assez bonne pour me rappeler de tous les mots que j’avais tenté d’apprendre. C’est alors que Rymaïn se dirigea vers moi après avoir pris de force le carnet de Valion. Il y avait à l’intérieur une retranscription de tous les mots du langage Kourouka connus à ce jour. Je la remerciai d’un signe de tête, acceptant par la même occasion la mission d’interprète qu’elle me donnait implicitement, et fit ensuite un sourire en direction de Valion, sans qui ce précieux dictionnaire n’aurait pu me parvenir. J’espérais seulement qu’il ne m’en voudrait pas de m’en servir, malgré la façon dont il m’était parvenu.

Sarabi intervint ensuite avant que je ne puisse penser à quoi que ce soit. Elle aussi avait du bien travailler cette partie du rapport vu l’aisance avec laquelle elle avait prononcé les phrases suivantes, directement adressées à notre mystérieux autochtone. Elle eut aussi la brillante idée de palier le manque de vocabulaire au mime, en s’aidant de la fiole de sang récoltée par Kris et le chercheur. Sa prévention quant à la mention de s’introduire dans leur cité était tout aussi pertinente, mieux valait se concentrer sur la demande d’aide, et accepter ce qu’ils nous offriraient sans essayer de forcer le passage. Shénzi ne semblait pas de cet avis, et demanda à l’autochtone de pouvoir les rencontrer. C’était risqué, et pouvait faire fuir ce dernier sans qu’il ne daigne nous apporter son aide précieuse. Mais nous ne pouvions pas nous permettre de nous montrer en désaccord devant lui, il fallait faire preuve de tact et de pacifisme. Et puis il ne fallait pas oublier qu’ils avaient un certain lien avec Aer, les Kouroukas accepteraient certainement la demande d’un de ses enfants, et ne verraient pas d’un bon oeil ceux qui s’opposeraient à lui. Alors, sans invalider la demande de Shénzi, j’apportai tout de même mon soutien à Sarabi, d’une voix calme et inoffensive comme je savais si bien la faire :

“Kou Kouroukas ya oumane, nima Arr, nima Iknis o nima Akoa ?”

Ne manquait plus qu’à attendre la réaction du Kourouka, puisse-t-il nous aider en nous apportant un antidote, ou en honorant la demande de Shénzi.

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19/10/2017

Expédition sur l'île inconnue : Découverte de la forêt

06/08/2018

Découverte de la forêt (évent)

Rymaïn•Shénzi•Valion•Slavko•Kris•Sarabi•Nathan
Été ° L'île Inconnue (forêt)

Rymaïn ~ Stats

Ω Endurance: 12/12 [9+3]
Ω Etat: Irritée
Ω Dégâts [distance] : Arc Eris : 8 [2+6]
Ω Dégâts [mêlée] : Réa : 10 [2+8] / Singi : 10 [2+8]
Equipements:

Visuel Masses:

Si Rymaïn avait escompté un échange patient et judicieux entre le jeune homme et l'autochtone, c'était sans compter sur les réactions impromptues des autres membres de l'expédition. Presque chacun eut la bonne, ou plutôt la mauvaise idée d'y mettre du sien. Elle ferma les yeux avec un air de résignation et de dépit prononcé, essayant néanmoins de suivre dans les grandes lignes ce qui se disait. Beaucoup trop de choses à son goût pour le peu de vocabulaire dont ils disposaient, de quoi emmêler inutilement n'importe qui avec des idées mal construites...

Finalement, l'être caché par le feuillage semblait un peu perdu quand il reprit la parole. Il voulu savoir d'où venaient ses excuses, probablement sorties de nulle part sans réelles explications pour les étayer. De plus, il terminait par demander les raisons pour lesquelles ils désiraient les rencontrer, alors que Nathan venait d'essayer de l'exprimer à son tour de façon plus succincte. Bien, si les choses avaient été faites correctement comme elle l'espérait depuis le début, on aurait pas perdu autant de temps! Elle se rapprocha du chercheur, et éleva doucement la voix, mais suffisamment pour que tous le monde l'entende, ainsi que l'enfant d'Aer à l'ouïe plus fine que la moyenne.

"Bon, fermez-là maintenant! Shénzi, pourriez-vous lui dire que nous avons besoin de leur aide et appuyer ce fait en lui présentant la substance récoltée?" Sarabi sembla approuver son propos et la rouquine posa son regard sur le chercheur, qui ... ne semblait pas d'accord. Mais il était complètement stupide ou quoi? Elle baissa d'un ton, se retenant de prendre purement et simplement l'objet hors de son sac. "Êtes-vous idiot? Pour une fois qu'on a besoin de votre cerveau, vous oubliez déjà que vous avez eu besoin de nos propres compétences pour rester envie?"

• Ω •

[Action(s) > Demande gentiment aux autres de se taire / propose à Shén d’expliquer qu'ils veulent les rencontrer parce qu'ils ont besoin d'aide et d'appuyer leur propos en présentant le sang que le chercheur à récolté, qui refuse de lui donner et se prend son fiel dans la tronche]

Codage par Libella sur Graphiorum & Capou
Crédits images : Allegiance & Artiste Inconnu

Dernière édition par Rymaïn Cuchulayne le Sam 15 Juin 2019, 15:37, édité 3 fois

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22/03/2018

Voyage vers l'île inconnue

Sarabi

• Mana

20/20

• Endurance

49/59

• Etat: Empoisonné
• Attaque physique: 8

Je notais rapidement le trouble dans la voix du Kouroukas. Peut-être m'étais-je mal exprimé ou que je ne lui avais pas donné suffisamment d'information. Les deux étaient possible en fin de compte. Pourquoi nous excuser ? Simplement pour le fait d'être là je crois. Nous étions des intrus, quoi que l'on en dise. Nathan avait essayé d'appuyer mon propos sans que cela n'ai d'impact positif. Je m'apprêtais alors à tenter de lui expliquer, réfléchissant à mes mots, leur tournure et ouvrant mes babines... je fus tout simplement stoppée par un "fermez-là". Sérieusement ? Mon regard cristallin se tourna alors vers l'origine de cette délicate suggestion qui ne pouvait sortir autre part que de la bouche de cette rouquine farouche. Elle me fit un instant penser à quelqu'un d'autre, ce qui lui permit, bien malgré moi, de ne pas recevoir un trop lourd regard réprobateur.

Cependant, elle avait raison, tous s'adonner à l'essai de sa langue n'allait pas aider. Mieux valait un seul communiquant même si cela devait être Shenzi, qui était le plus apte à retrouver le Kouroukas et qui se montrait finalement suffisamment délicat pour le coup. Je m'assieds alors souplement, accordant tout de même mon aval à l'humaine rousse d'un bref hochement de tête. Puis mon regard vogua jusqu'au chercheur qui semblait réfractaire à laisser sa fiole l'espace de quelques instants, ce qui me crispa forcément.

Mon regard vint alors jusqu'à Kris, lui intimant de bien vouloir laisser la sienne.

@ pyphi(lia)

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22/08/2013

Akelar Katar

Rp Précédent:

► Chronologie: Forêt - Jour 3
► Endurance: 06 [+4]
► Etat: Sain

Objets Magiques:

Equipements:

Nourritures:

Armes:

[Event] Découverte de la forêt.

Feat Valion ; Rymaïn ; Shénzi ; Slavko ; Lykoï ; Nathan Et Sarabi.

Cela faisait désormais un moment que l'on ne m'entendait pas. Depuis qu'ils s'étaient tous mis à échanger les uns les autres avec la forme de vie intelligente de l'île. J'avais beau m'être préparé, je n'avais pas pris la peine d'apprendre cette mystérieuse langue. Il fallait dire que sans en connaître la phonétique et avec seulement quelques mots, ce n'était pas chose aisé. Alors pour moi qui n'était pas le meilleur des élèves, il fut vite évident que de notre duo Sarabi serait l'interprète. J'avais passé plusieurs secondes à observer ce que je pouvais voir de notre invité, avant de me contenter d'observer les horizons dans la mesure de mes sens d'humain. Après tout je n'avais pas le besoin de suivre avec attention la conversation, ma Protectrice saurait m'en faire un résumé des plus concis.

Mon intérêt pour leurs échanges revint néanmoins lorsque j'entendis la rouquine ordonner que cesse leur brouhaha. Arrêter de discuter sans avancer tout comme de perdre du temps à rester immobile était une bonne suggestion en effet. En la suivant du regard, je compris qu'ils avaient dû évoquer l'idée de trouver auprès de l'éclaireur une aide concernant le poison. Et comme il est de procédé habituelle, c'est à partir de ce-dernier que l'on créait le remède. De fait, elle questionnait le chercheur quant à l'idée de fournir sa substance prélevée. Un acte pour lequel il ne fut absolument pas enclin à le faire. Mon visage s'assombrit alors en dépit du fait que Sarabi déposait dessus son regard.

- Nous avons tous ici, combattus les uns pour les autres. Sortis-je finalement de mon silence. Démontré qu'en dépit de nos divergences nombreuses, nous étions prêt à agir dans un but commun. Notre survie. A tous. Continuai-je en m'approchant lentement du scientifique. Qu'apportez-vous à ce groupe au juste ? Questionnai-je en arrivant au plus près de sa hauteur. Les divinités peuvent prendre de l'altitude afin de repérer sans mal les différents lieux. Vous ne connaissez pas la langue des autochtones. Vous n'êtes pas un combattant. Vous n'avez pas de plan définie pour les captures. Vous ne connaissez pas les créatures de cette île. A vrai dire, vos connaissances s'arrêtent au rapport de la précédente expédition. Autrement dit, rien de plus que ce que chacun d'entre nous en sait. Enumérai-je en tournant lentement autours de lui. Pourtant nous sommes prêt à risquer nos vie pour vous. Parce que vous faites partis du groupe. Et vous. Vous osez ne pas fournir à ce Kourouka la fiole qui pourrait sauver la vie de deux divinités ? Fis-je en me retrouvant petit à petit devant lui à nouveau. Des êtres divins. Sans lesquelles nous n'avons aucune chance de retrouver notre île natale. Tout ça pour une substance qui n'est pas la raison de notre venue ici. Concluais-je ma mise au point de la situation en continuant de le fixer. Nous sommes venu pour la capture de créatures. Pas pour ça. Alors vous allez, pour la première fois, démontrez que vous pouvez être utile et que vous êtes prêt à faire le nécessaire pour que chacun d'entre nous reparte vivant de cette forêt. Vous allez donner votre fiole à la divinité afin qu'elle l'apporte à l'autochtone. Vous allez le faire. Que cela soit de votre plein grès. Ou non. Expliquai-je avant de me rapprocher de son oreille. Et je ne saurai que trop vous conseillez que cela le soit. Terminai-je de ma voix continuellement calme, disposé à être le grand méchant si personne d'autre ne se sentait prêt à faire le nécessaire pour sauver Sarabi. Et l'autre Demi-dieu.

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